Une étude suggère de réduire de moitié la consommation de viande pour sauver le climat

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Tl;dr

  • Réduire la consommation de viande permettrait d’atteindre les objectifs climatiques.
  • L’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone française.
  • La consommation de viande est en légère hausse depuis une dizaine d’années.
  • Il est possible de diminuer la consommation de viande sans recours à des produits enrichis.

Un régime alimentaire moins carné pour sauver le climat

Réduire notre consommation de viande de moitié, voilà le défi qui se pose à la France si elle souhaite respecter ses engagements climatiques.

C’est ce que suggère une récente étude du Réseau Action Climat (RAC) et de la Société française de Nutrition. Limiter notre consommation hebdomadaire à 450 grammes de viande maximum pourrait permettre de réaliser cet objectif.

L’empreinte carbone de l’alimentation

Notre alimentation détermine en grande partie notre empreinte carbone, représentant en effet 22% de celle de la France. Selon l’étude, près de 60% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de la “production, au niveau agricole, des aliments que nous consommons”.

Si la consommation de viande en France a légèrement baissé entre 1990 et 2012, elle montre une augmentation depuis une dizaine d’années, atteignant désormais le double de la moyenne mondiale.

La possibilité d’une réduction sans enrichissement

L’étude démontre qu’il est possible de diminuer de moitié la consommation de viande sans avoir recours à des suppléments ou à des produits enrichis.

Un tel changement dans nos habitudes alimentaires pourrait réduire de 20 à 50% l’impact carbone de notre alimentation, selon le type de modifications apportées.

Des recommandations pour une alimentation durable

Les experts préconisent de remplacer la viande par d’autres sources de protéines, telles que les légumineuses, les fruits à coque et les produits céréaliers complets. Ils conseillent également une consommation modérée d’œufs et de produits laitiers, tout en limitant les produits gras, sucrés et/ou salés.

Les auteurs de l’étude insistent sur la “nécessité pour le gouvernement de prendre en compte les enjeux environnementaux” et recommandent une consommation hebdomadaire de viande n’excédant pas 450 grammes.

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