Manifestations massives au Brésil contre l’inéligibilité de Bolsonaro

ADN

Tl;dr

  • Bolsonaro continue de mettre la pression sur la justice brésilienne.
  • Des milliers de personnes ont exprimé leur soutien à l’ancien président lors d’une manifestation.
  • Bolsonaro nie avoir tenté un coup d’État et dénonce l’acharnement à son égard.
  • Malgré des scandales, Bolsonaro reste le leader de l’opposition et adoré par ses partisans.

Bolsonaro contre la justice brésilienne

L’ère Bolsonaro n’est pas près de se terminer au Brésil. En dépit des controverses et scandales entourant son mandat, Jair Bolsonaro n’a de cesse de défier la justice de son pays. Des milliers de personnes ont d’ailleurs montré leur soutien à l’ancien président lors d’une récente manifestation à Sao Paulo.

Soutien et déni

Dimanche dernier, Bolsonaro, vêtu d’un maillot de l’équipe nationale de football du Brésil – un symbole repris par ses partisans – a pris la parole. Face à une foule de supporters, « Nous ne pouvons pas accepter qu’un pouvoir quelconque puisse écarter quelqu’un de la scène politique, à moins que ce ne soit pour une raison valable. Nous ne pouvons pas envisager des élections en disqualifiant les opposants », a-t-il déclaré.

Face à une foule de partisans, l’ancien chef de l’État n’a pas mâché ses mots, dénonçant son inéligibilité jusqu’en 2030 pour désinformation et reniant toute tentative de coup d’État.

Persécution et pacification

Malgré les enquêtes qui le visent, Bolsonaro nie fermement et se présente comme un « persécuté », appelant à « l’apaisement, à oublier le passé et à chercher comment vivre en paix ».

Un leader qui résiste

L’ancien président est aussi sous le coup d’autres enquêtes pour des soupçons de falsification de certificats de vaccination contre le Covid-19 et d’autres affaires. Malgré cela, il conserve le statut de leader de l’opposition et reste aimé de ses partisans.

L’incident du 8 février dernier, où il a été interdit de quitter le territoire brésilien à l’issue d’une opération policière, n’a pas entaché sa popularité. Ses partisans, comme Wilson Aseka, un homme de 63 ans qui a parcouru près de 700 kilomètres pour assister à la manifestation, sont convaincus de son intégrité et le voient comme « une victime de persécution ». Pour eux, soutenir Bolsonaro, c’est défendre « Dieu, la patrie et la famille », le slogan fort de l’ancien président.

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