L’OMS alerte : L’alcool est la première cause méconnue de cancer du sein

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Tl;dr

  • Seule une femme sur cinq connaît le lien entre alcool et cancer du sein.
  • L’alcool est responsable de 66% des cas de cancer du sein en Europe.
  • Une consommation modérée peut augmenter le risque de cancer du sein.
  • L’organisme appelle à prendre des mesures pour changer les habitudes de consommation d’alcool.

Une prise de conscience insuffisante du lien entre alcool et cancer du sein

Selon la branche européenne de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), seule une femme sur cinq en Europe a connaissance du risque que l’alcool présente pour le développement du cancer du sein, constituant un véritable problème de santé publique. Cette prise de conscience est encore plus faible chez les hommes, avec seulement 10 % d’entre eux conscients de ce lien.

Le cancer du sein : principal fléau causé par l’alcool

L’Europe, qui s’étend jusqu’à l’Asie centrale, compte plus de 600 000 cas de cancer du sein recensés en 2022. « Pour les femmes européennes, le cancer du sein est le cancer principal résultant de la consommation d’alcool, représentant 66 % de tous les cas de cancer liés à l’alcool », souligne l’OMS.

Il convient également de préciser que l’alcool affecte les niveaux d’œstrogène, hormone jouant un rôle crucial dans le développement de nombreux cas de cancer du sein.

Une consommation modérée d’alcool suffit à augmenter le risque

L’OMS met en garde : une consommation d’alcool même modérée peut contribuer à accroître le risque de cancer du sein. Par exemple, environ un tiers des nouveaux cas annuels sont attribuables à une consommation équivalente à deux petits verres de vin par jour.

Un appel à changer les habitudes de consommation

Suite à cette mise en évidence, l’OMS appelle à une modification des habitudes de consommation d’alcool en Europe, qui n’ont pas évolué depuis 2010. Pour cela, de nouvelles politiques publiques doivent être mises en place, telles que des avertissements clairs sur les produits alcooliques.

Une initiative inspirée des méthodes de prévention employées pour les produits du tabac. “Présentant « les niveaux de consommation d’alcool les plus élevés au monde », l’Europe doit impérativement réduire les effets néfastes de l’alcool, contribuant à un décès sur dix”, conclut l’OMS.

Comptabilisant plus de 2,3 millions de cas dans le monde en 2022, le cancer du sein représente le deuxième cancer le plus fréquemment diagnostiqué.

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