Tl;dr
- Les médiations pour une trêve à Gaza échouent avant le Ramadan.
- Le Hamas et Israël ont des conditions préalables à un accord.
- Des situations dangereuses sont prévues, particulièrement à Jérusalem-Est.
- La crise humanitaire à Gaza s’aggrave, exacerbée par le conflit.
Les tentatives de médiation échouent
Malgré les discussions menées début mars au Caire, aucune trêve n’a été établie entre Israël et le Hamas avant le début du Ramadan. Les pays médiateurs – États-Unis, Qatar et Égypte – n’ont pas réussi à concilier les deux parties. La Bande de Gaza reste enserrée dans une grave crise humanitaire et sous les assauts d’Israël.
Des conditions préalables à tout accord
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré que son groupe restait “ouvert aux négociations”. “Il y aura une accélération des efforts diplomatiques dans les 10 prochains jours”, a révélé une source proche des négociations. Cependant, avant tout possible accord, le Hamas exige un cessez-le-feu définitif et le retrait des troupes israéliennes. Quant à Israël, il insiste sur la réception d’une liste précise d’otages encore vivants détenus à Gaza.
La crainte d’une escalade des violences
La situation est prête à devenir “très dangereuse” selon les États-Unis, spécialement à Jérusalem-Est où se trouve l’Esplanade des Mosquées, un des principaux lieux saints de l’Islam. Cette menace est amplifiée par le fait que le Ramadan s’accompagne habituellement d’une hausse des tensions.
Une crise humanitaire alarmante
La guerre provoque une crise humanitaire majeure dans la bande de Gaza. Le territoire, assailli par Israël depuis le 9 octobre, souffre d’un risque de famine intense. L’aide humanitaire, contrôlée par Israël, arrive avec parcimonie.
Une femme à Gaza-ville rapporte même nourrir son enfant uniquement avec de l’eau. Un navire chargé de nourriture affrété par l’ONG espagnole Open Arms devrait bientôt rejoindre la bande de Gaza, donnant un léger espoir aux habitants.
