Trump s’engage à amnistier les insurgés du Capitole en cas de réélection

ADN

Tl;dr

  • Trump promet d’exonérer les émeutiers du Capitole s’il est réélu.
  • Il a déjà exprimé son ambition de revenir à la Maison-Blanche.
  • Depuis l’assaut du Capitole, environ 500 personnes ont été condamnées.
  • Trump est presque assuré de l’investiture républicaine pour la prochaine présidentielle.

Trump envisage une réhabilitation des émeutiers du Capitole.

Donald Trump, l’ex-président des États-Unis, a fait une promesse sans ambages. S’il arrive à reconquérir la Maison-Blanche lors des prochaines élections présidentielles, il libérera ceux qui, selon lui, sont emprisonnés à tort pour leur implication dans l’attaque du Capitole en 2021. Ces «otages du 6 janvier», comme il se plaît à les appeler, ont été condamnés pour cet acte qui a secoué les fondements de la démocratie américaine.

L'”otage du 6 janvier” : Une terminologie emblématique de Trump.

Même en dehors du pouvoir, Trump continue d’influencer la rhétorique politique américaine. L’utilisation répétée du terme «otages» pour décrire les individus emprisonnés suite à l’assaut du Capitole fait partie intégrante de sa stratégie discursive.

Son message lundi sur son réseau Truth Social en témoigne. «Mes premières mesures en tant que prochain président seront de fermer la frontière (…) et de libérer les otages du 6 janvier emprisonnés à tort!», a-t-il posté.

Faux espoirs pour les émeutiers du Capitole?

Cette promesse de libération s’accompagne de chiffres significatifs. En effet, depuis le désordre du 6 janvier 2021, 1358 personnes ont été inculpées et environ 500 individus ont été condamnés à des peines d’emprisonnement, d’après le Ministère de la Justice. Un nouvel espoir pour ces «otages»?

Un retour au pouvoir plus plausible que jamais.

Malgré quatre procédures pénales en cours, dont deux en lien avec sa présumée tentative de renversement des résultats de l’élection de 2020, l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle semble quasiment assurée pour Trump. La récente démission de sa rivale, Nikki Haley, lui laisse le champ libre pour briguer à nouveau le poste présidentiel.

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