Tl;dr
- Kamala Harris défend le droit à l’avortement lors d’une visite dans une clinique du Minnesota.
- Dénonce les “attaques contre le droit individuel” d’opérer des décisions concernant son propre corps.
- La Maison Blanche souligne l’impact des interdictions d’avortement extrêmes.
- Harris utilise les déclarations de Trump pour intensifier sa campagne électorale.
Une voix contre les restrictions à l’avortement
“Nous nous devons d’être une nation qui fait confiance aux femmes.” Ces paroles prononcées par la vice-présidente américaine, Kamala Harris, lors de sa visite dans une clinique du Planning familial de Saint-Paul, au Minnesota, résonnent fortement dans un contexte de tensions en hausse autour du droit à l’avortement.
Attaques contre le droit individuel
La figure politique reproche les “attaques contre le droit individuel à prendre des décisions qui concernent son propre corps”, qu’elle qualifie de scandaleuses. Cette tournée nationale, la première du genre menée par un président ou vice-président, selon les médias américains, est consacrée à la défense des droits des femmes.
En amont du déplacement de Mme Harris, la Maison Blanche a lié cette initiative à l’impact des “interdictions extrêmes d’avorter” mises en place dans de nombreux États conservateurs depuis la révocation en juin 2022 de la garantie fédérale de ce droit constitutionnel.
Un niveau d’opposition notable
La résistance à cette liberté fondamentale n’est pas négligeable ; une vingtaine de militants anti-avortement ont manifesté en dehors de la clinique lors de la visite de la vice-présidente. Néanmoins, elle n’a pas hésité à répondre à ces protestations en louant le travail et l’engagement des employés de la clinique.
Le tournant de 2022 a été revendiqué par Donald Trump, qui s’est approprié, non sans fierté, le mérite d’avoir nommé des juges conservateurs pendant son mandat (2017-2021), au risque de perpétuer une ligne de fracture historique aux Etats-Unis.
Harris intensifie sa campagne électorale
Ce débat incontournable reste au cœur de la campagne électorale. Kamala Harris, porte-parole du camp Biden sur cette question, compte utiliser cette déclaration de l’ancien président contre lui lors de la campagne électorale.
Elle espère ainsi continuer à gagner du terrain et profiter du même élan que lors des élections législatives de mi-mandat de l’automne 2022, où le soutien public à ce droit a été démontré.
