Le jeûne 16:8, un risque pour le cœur à long terme ?

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Tl;dr

  • Le jeûne intermittent 16:8 pourrait être nocif pour la santé cardiaque.
  • Une étude de l’American Heart Association a trouvé un risque accru de décès cardiovasculaire.
  • Des recherches supplémentaires sont néanmoins nécessaires pour comprendre les mécanismes biologiques.
  • L’étude n’a pas trouvé de réduction du risque de décès global avec une alimentation limitée dans le temps.

Le jeûne intermittent 16:8, potentiellement préjudiciable pour le cœur

Le jeûne intermittent 16:8, très apprécié pour ses effets bénéfiques sur la perte de poids et de masse graisseuse, pourrait se révéler bien moins salutaire à long terme. Selon une étude récente de l’American Heart Association, cette pratique alimentaire pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé cardiaque.

Un risque accru de mortalité cardiovasculaire

Présentée lors de la conférence de “l’Epidemiology and Prevention : Lifestyle and Cardiometabolic Health”, l’étude suggère que le jeûne intermittent 16:8 est associé à une augmentation de 91% du risque de décès d’origine cardiovasculaire.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé des dossiers issus d’enquêtes menées entre 2003 et 2018 aux États-Unis sur la santé et la nutrition.

Des résultats inattendus et inquiétants

Nous avons été surpris de constater que les personnes qui ont une fenêtre alimentaire limitée à 8 heures, étaient plus susceptibles de mourir d’une maladie cardiovasculaire“, confie Dr Victor Wenze Zhong, auteur principal de l’étude, ajoutant qu’il est crucial que les patients soient informés de ces risques, en particulier ceux souffrant de maladies cardiaques ou d’un cancer.

Des recherches supplémentaires nécessaires

Malgré ces inquiétantes conclusions, l’expert souligne que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les mécanismes biologiques associés à ces risques.

Si le jeûne intermittent 16:8 s’avère bien associé à une augmentation de la mortalité suite à des problèmes cardiovasculaires, l’étude n’a cependant pas montré de diminution du risque global de décès avec ce type d’alimentation.

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