Air Austral : le gouvernement demande un “plan de retournement” sur trois ans

ADN

Tl;dr

  • Air Austral, confrontée à des problèmes financiers, doit présenter un plan de redressement triennal.
  • L’État a abandonné 100 millions d’euros de créances et ne peut fournir plus d’aide.
  • Le plan nécessitera des efforts de toutes les parties, y compris une baisse de la masse salariale.
  • Air Austral est détenue en majorité par la société RunAir et la Sematra.

Air Austral face à une montagne de difficultés

La compagnie aérienne de l’île de La Réunion, Air Austral, est aujourd’hui dans une situation périlleuse. En proie à de sérieux problèmes financiers, l’heure est venue pour l’entreprise de trouver des solutions pour assurer sa survie. Le gouvernement l’a en effet sommé de présenter un “plan de retournement” d’ici fin avril.

Un passé financier tumultueux et une restructuration nécessaire

Après avoir traversé la crise du Covid-19 avec une dette importante, Air Austral a dû bénéficier de plusieurs aides gouvernementales avant d’entamer une restructuration en 2023.

Le gouvernement a même “abandonné 100 millions d’euros de créances”, tout en acceptant l’injection de 10 millions d’euros supplémentaires par les actionnaires.

Des efforts attendus de toutes parts

Mais les difficultés demeurent. La santé financière de l’entreprise reste précaire, avec des problèmes de trésorerie sérieux à gérer. Pour remédier à cela, un “plan de retournement solide” sera présenté. Ce dernier, audité par une tierce partie, viser le rétablissement des finances sur une durée de trois ans.

Néanmoins, ce plan nécessite des sacrifices de la part de toutes les parties prenantes, y compris une diminution substantielle de la masse salariale. Ce plan tentera également de corriger les erreurs des précédentes tentatives de restructuration, caractérisées par des prévisions inexactes et une inadéquation dans la mise en œuvre des mesures.

Répartition des actions d’Air Austral

Air Austral est majoritairement détenue par deux entités : à 55% par la société réunionnaise RunAir et à 44% par la Sematra, ancienne propriétaire de 99% de la compagnie. Ces actionnaires portent ainsi une grande part de la responsabilité et du futur de la compagnie.

Lire la source


A lire aussi