Première mondiale à Boston avec la transplantation d’un rein de porc sur un patient vivant

ADN

Tl;dr

  • Transplantation rénale réussie à partir d’un porc modifié génétiquement.
  • Un pas en avant dans la lutte contre la pénurie d’organes.
  • Le patient récupère bien après l’opération.
  • La xénogreffe, un domaine en rapide progression.

Une avancée majeure pour lutter contre l’insuffisance rénale

La médecine moderne a connu une nouvelle évolution spectaculaire. Pour la première fois, un rein provenant d’un porc génétiquement modifié a été transplanté sur un homme de 62 ans souffrant d’insuffisance rénale.

L’opération a été réalisée le 16 mars dernier par des chirurgiens du Massachusetts General Hospital de Boston. Il s’agit d’une étape cruciale vers une solution possible contre la pénurie d’organes.

La xénogreffe : une solution prometteuse

Le patient, Richard Slayman, est en bonne voie de rétablissement suite à cette opération de quatre heures. Ce pas de géant, appelé “xénogreffe”, représente l’aboutissement des efforts de milliers de spécialistes au cours des dernières décennies.

Résolument optimiste, Richard Slayman a déclaré : “J’ai vu cela comme un moyen non seulement de m’aider, mais aussi de donner de l’espoir à des milliers de personnes qui ont besoin d’une greffe pour survivre.”

Gestion des risques

Notons que les scientifiques ont effectué une “inactivation de rétrovirus” du porc pour éliminer les risques d’infection post-greffe. C’est une information primordiale qui souligne tout le soin apporté à la sécurité de la procédure.

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L’opération de Richard Slayman fait suite à une xénogreffe réalisée sur une personne en état de mort cérébrale à New York en 2021, qui avait été couronnée de succès. Toutefois,

  • des transplantations cardiaques à partir de porcs génétiquement modifiés sur des patients vivants n’ont pas donné les résultats escomptés,
  • les destinataires de ces greffes sont malheureusement décédés par la suite.

Néanmoins, avec plus de 100.000 personnes en attente d’une greffe d’organe aux États-Unis, et 3.525 greffes de rein pratiquées en France en 2023 selon l’Agence de la biomédecine, l’importance de ces recherches ne doit pas être minimisée. La xénogreffe pourrait bien représenter une alternative vitale pour de nombreux patients.

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