Injections illégales en médecine esthétique : un niveau record atteint

ADN

Tl;dr

  • Augmentation des injections illégales selon l’Ordre des médecins.
  • Le phénomène des “fake injectors” prend de l’ampleur.
  • Les chirurgiens demandent l’interdiction de vente d’acide hyaluronique.
  • Un projet de décret en ce sens est à l’étude.

Dénonciation d’un fléau grandissant : les injections illégales

L’imagerie des visages lisses et des lèvres pulpeuses sur les réseaux sociaux fait de plus en plus de victimes. Le nombre d’injections illégales, attirées par des opérations quasi-miraculeuses, a explosé. Les chiffres révélés par le Conseil de l’ordre des médecins font état d’une hausse alarmante : 104 cas en 2023, contre 55 un an plutôt.

Des “fake injectors” de plus en plus nombreux

Le phénomène n’est pas nouveau. Mais il a pris une ampleur inquiétante ces dernières années. Le Syndicat national de la chirurgie esthétique avait déjà tiré la sonnette d’alarme en 2022, alertant sur les “fake injectors”. Ces individus, sans aucune qualification médicale, administrent des injections à des clients souvent mal informés des risques.

Un appel urgent à la régulation

Le problème est d’autant plus crucial que certains produits utilisés, comme l’acide hyaluronique, sont en vente libre en pharmacie. En mars 2023, 200 chirurgiens esthétiques ont demandé, dans une tribune parue dans Le Parisien, l’interdiction de cette vente au public. Selon eux, l’injection de ces substances devrait être réservée à un médecin, comme le stipule la loi.

Un projet de décret à l’étude

Face à cette situation, la France a déposé un projet de décret visant à interdire la vente d’acide hyaluronique au public. Ce projet est actuellement en cours d’examen par la Commission européenne. Cette mesure pourrait constituer un premier pas vers la lutte contre les pratiques dangereuses liées aux injections illégales.

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