Assemblée nationale : La proposition de loi sur le congé menstruel rejetée en commission

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Tl;dr

  • La proposition de congé menstruel a été rejetée.
  • Le débat reviendra en séance le 4 avril.
  • Inspiration de la loi espagnole pour ce projet.
  • Des entreprises et municipalités ont déjà adopté ce dispositif.

Un pas en arrière pour le congé menstruel

Une mesure d’importance fondamentale pour les femmes a subi un revers. L’article 1er de la proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel pour les femmes subissant des “menstruations incapacitantes” a été rejeté en commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale, le mercredi 27 mars.

Les luttes politiques autour de la question

Sébastien Peytavie, le député écologiste et rapporteur du texte a exprimé sur X sa “grande déception” et est allé plus loin en fustigeant la droite et la majorité pour avoir rejeté une “avancée nécessaire pour les femmes atteintes de règles douloureuses et incapacitantes”. Cependant, la bataille n’est pas terminée. Le texte sera de nouveau examiné en séance le 4 avril, a affirmé M. Peytavie.

Inspiré de la loi espagnole, une nécessité sociale urgente

Le texte, inspiré de la loi espagnole votée en février 2023, allait dans le sens de la progression sociétale. La mise en place de ce dispositif permettrait notamment d’avoir jusqu’à treize jours d’arrêt maladie par an pour les personnes souffrant de symptômes incapacitants, sous réserve d’un certificat médical.

Cela sans jour de carence et payés par l’Assurance-maladie. Une opportunité également de favoriser le télétravail en cas de règles douloureuses.

Des initiatives positives déjà existantes

Malgré cette déception, certains acteurs économiques et politiques se sont déjà montrés progressistes. Des entreprises comme Goodays et Louis Design ou des municipalités comme Grenoble, Strasbourg, Lyon, Arras… ont pris l’initiative de mettre en place pour leurs employées ou agentes cette mesure, nécessaire de dignité et d’égalité.

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