Qu’est-ce que l’écoscore des vêtements, qui arrive en boutique à l’automne 2024 ?

ADN

Tl;dr

  • Un nouvel écoscore pour évaluer l’impact écologique des vêtements.
  • Basé sur les coûts environnementaux et la durabilité du produit.
  • Objectif : rendre les consommateurs plus responsables de leurs achats.
  • Possibilité de rendre l’écoscore obligatoire dès 2025.

Outil pionnier pour une consommation éthique

À l’approche de l’automne, un outil novateur verra le jour, incitant à une prise de conscience concernant l’impact environnemental de chaque achat textile. Celui-ci symbolise un pas audacieux vers une lutte acharnée contre la fast-fashion, a annoncé le ministère de la Transition écologique.

L’écoscore : calculer l’impact environnemental de nos vêtements

L’écoscore se présente sous la forme d’une note, dont le calcul se basera sur « l’ensemble des coûts environnementaux du cycle de vie d’un vêtement » incluant les émissions de gaz à effet de serre, la pollution et la consommation en eau. Ce score sera pondéré par la « durabilité » du produit, dépendante de la matière utilisée, de sa facilité de réparation, d’entretien, et de son taux de renouvellement.

« Plus la note est faible, moins le vêtement a d’impact environnemental et plus il est vertueux », explique le ministère. L’objectif est de permettre au consommateur « de comparer les vêtements entre eux » et ainsi de devenir “plus responsable de leurs achats”.

Un outil pour les marques, un pas vers la responsabilité

Le premier pas vers cette initiative a déjà été lancé : un simulateur de calcul, nommé Ecobalyse, est depuis mercredi à disposition des professionnels. L’objectif ultime étant de présenter l’écoscore comme critère de choix officiel pour chaque achat textile, volontairement, à partir de l’automne 2024. Interrogé sur sa possible obligation, le ministère n’écarte pas cette idée pour 2025.

En effet, l’urgence n’a jamais été aussi présente. En France, la consommation de textiles a explosé : 3,3 milliards d’articles en 2022 contre 2,8 milliards en 2021. Chaque Français comptabilise, en moyenne, l’achat de 48 nouveaux vêtements par an, acte décrit par le ministère comme « ultrapolluant ». Sans action rapide, les conséquences pourraient être désastreuses : d’ici vingt ans, la production de vêtements pourrait représenter 25% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.

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