Parlement européen: Bardella réfute toute implication d’élus RN relative aux rumeurs d’influence russe

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Tl;dr

  • Le président du RN nie toute ingérence russe dans son parti.
  • Le scandale d’influence russe lié à la propagande du Kremlin émerge.
  • La proximité entre le RN et Moscou est mise en question.
  • Les politiciens européens demandent une enquête sur l’ingérence présumée.

L’ombre de Moscou plane sur le Rassemblement National

Dans le climat politique actuel, rien ne bouscule davantage un parti que des allégations d’ingérence étrangère. Pour le Rassemblement National (RN), cette secousse provient de l’est, précisément de la Russie. Récemment, la mise à jour d’un réseau d’influence russe accusé de financer des eurodéputés pour propager la propagande du Kremlin a semé le doute sur les allégeances du RN.

Toutefois, le président du RN, Jordan Bardella, a fermement assuré que « aucun élu » de son parti n’avait été sollicité par la Russie.

Des accusations lancinantes

Ce retournement intervient alors que les relations entre le RN et Moscou ont été considérablement fragilisées par la guerre en Ukraine.

Bardella insiste sur l’importance de lutter contre toutes formes d’ingérence, en premier lieu celle de la Russie. Il relève le fait rocambolesque que les parlementaires sont accusés d’avoir répondu à des journalistes accrédités par le Parlement européen.

Un scandale naissant

Rien de tout cela n’aurait émergé sans l’alerte donnée par les services de renseignement tchèques sur le démantèlement d’un réseau financé par Moscou. Ce dernier visait à propager une propagande pro-Russie sur l’Ukraine via le site Voice of Europe. La réaction ne s’est pas fait attendre.

Le Premier ministre belge, Alexander de Croo, a accusé Moscou d’avoir « approché des eurodéputés, mais aussi payé pour promouvoir la propagande russe. »

Rebondissements et enquête

En conséquence, ce qui semblait être une affaire interne prend maintenant une tournure politique majeure. Les chefs des groupes écologistes et libéraux au Parlement européen ont demandé l’ouverture d’une enquête. Valérie Hayer, cheffe du groupe Renew, a affirmé que “les électeurs doivent savoir si les eurodéputés ou candidats travaillent avec le soutien de la Russie”.

Exploitant cette situation, Jordan Bardella a réaffirmé sa position, en soulignant que la Russie « représente une menace multidimensionnelle pour l’Europe. » Une affirmation qui, sans nul doute, continuera à alimenter le débat.

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