L’Espion qui m’aimait : de pire livre à meilleur film de la franchise James Bond

EON Productions

Tl;dr

  • L’Espion qui m’aimait, malgré sa réussite cinématographique, a été un échec en roman.
  • Le roman, publié en 1962, a déçu Ian Fleming lui-même.
  • Le film, sorti en 1977, a été un succès critique et commercial.
  • Le film a largement modifié le contenu original du roman.

Le paradoxe de L’Espion qui m’aimait

Dans la saga James Bond, L’Espion qui m’aimait est souvent considéré comme l’un des meilleurs volets. Pourtant, le livre dont il est adapté est considéré comme le plus mauvais des romans de Ian Fleming.

Un roman décevant

Le roman L’Espion qui m’aimait, paru en 1962, est le neuvième de la franchise James Bond. Après huit romans à succès, Ian Fleming a tenté de briser la formule habituelle en adoptant une perspective féminine et en divisant le livre en trois sections. Malheureusement, cela n’a pas été bien accueilli. Le récit, jugé terne, n’a commencé à prendre de l’intérêt qu’à l’apparition de Bond, bien trop tard dans le livre. La plupart des critiques, tout comme Fleming lui-même, ont été déçus par le résultat.

Une adaptation cinématographique réussie

Le film, sorti en 1977 avec Roger Moore dans le rôle de James Bond, a connu un succès critique et commercial. Les producteurs, Harry Saltzman et Albert R. “Cubby” Broccoli, ont littéralement transformé le contenu du roman, ne gardant que le titre et le personnage de Requin. Ce dernier, incarné par Richard Kiel, est d’ailleurs l’un des rares acolytes à avoir éclipsé le méchant principal. Le film est souvent cité parmi les meilleurs de la saga James Bond.

On en pense quoi ?

Même si L’Espion qui m’aimait est un échec en tant que roman, son adaptation cinématographique a réussi à tirer parti de cette déception. En se libérant des contraintes du livre, les producteurs ont réussi à créer un film mémorable et apprécié des fans de James Bond. Cela montre que l’échec n’est pas une fin en soi, mais peut être le tremplin vers de nouvelles réussites.

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