Si rares sont celles et ceux qui aiment les araignées, a fortiori dans nos foyers, il faut pourtant bien se rappeler que ces petites bêtes ont tout à fait le droit d’exister, bien sûr, et surtout qu’elles sont très utiles. Les araignées sont les ennemies jurées des blattes, moustiques, mouches et autres nuisibles de notre quotidien. Il en existe de très nombreuses espèces, de toutes tailles, plus ou moins effrayantes. Celle qui nous intéresse aujourd’hui a de quoi impressionner. Son nom ? La mygale Goliath, ou “mangeuse d’oiseaux”, voilà qui a le mérite de planter le décor.
Connaissez-vous la mygale Goliath, “mangeuse d’oiseaux” ?
Avec un poids maximum sur la balance de 170 grammes, mais une moyenne entre 120 et 130 grammes comme l’explique National Geographic, Theraphosa blondi, c’est son nom scientifique, vit surtout en Guyane, au Suriname, au Brésil et au Venezuela. Autrement dit, vous ne devriez pas vous retrouver nez-à-nez avec ce monstre à huit pattes de sitôt, à moins que vous voyagiez dans ces contrées.
D’une envergure maximale d’environ 30 cm, de couleur marron, la mygale Goliath a été découverte par un botaniste français à la fin du XVIIIᵉ siècle, Jean Baptiste Leblond, ce qui explique son nom scientifique. Elle est dotée de venin, mais ce dernier n’est pas mortel pour l’homme. D’ailleurs, toujours selon National Geographic, si vous deviez vous faire mordre par cette dernière, la douleur serait similaire à celle éprouvée suite à une piqure d’abeille.
Une belle bête pouvant peser jusqu’à 170 grammes pour 30 cm
Maintenant, la question que tout le monde se pose : mérite-t-elle son surnom ? Mange-t-elle réellement des oiseaux ? La réponse est… oui. Si son alimentation est majoritairement composée d’insectes, elle a tout à fait la capacité de s’attaquer à des oiseaux.
Theraphosa blondi n’est qu’une espèce parmi les nombreuses espèces d’araignées qui arpentent aujourd’hui notre planète. S’il est difficile d’avoir un chiffre exact, la barre des 47 000 espèces aurait été récemment dépassée. Et si l’on restreint la recherche à la France, ce chiffre retombe à 1 750 espèces. Largement suffisant pour donner des sueurs froides aux arachnophobes…
