Ukraine : Un millier de soldats russes perdus chaque jour depuis début d’année

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Tl;dr

  • Les pertes humaines de la Russie en Ukraine augmentent.
  • Cette augmentation reflète la stratégie russe de pression.
  • La baisse récente des attaques peut être liée à l’élection présidentielle russe.
  • Les pertes humaines massives pourraient impacter l’économie russe.

Le coût humain de la guerre pour la Russie en augmentation

Selon une note du ministère de la Défense du Royaume-Uni, la Russie enregistrerait des pertes humaines de plus en plus importantes dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine. En effet, depuis le début de l’invasion en février 2022, la Russie perdrait quotidiennement en moyenne 658 hommes. Ce chiffre serait en constante progression.

La stratégie russe: pression malgré des pertes

“Cette augmentation reflète la dépendance continue de la Russie à la masse pour maintenir la pression sur les lignes de front ukrainiennes”, estime la note britannique. Le taux de perte quotidien moyen était d’environ 400 en 2022, avant de passer à 693 en 2023 et d’atteindre 913 au premier trimestre 2024.

Baisse des offensives: une période de repos pour le Kremlin?

Une moyenne d’autant plus élevée qu’elle prend en compte le mois de mars 2024, période durant laquelle le nombre d’attaques aurait été limité. Cette diminution des offensives pourrait marquer un temps de repos après la prise d’Avdiïvka, mais aussi révéler l’intention de réduire les notifications de décès pendant l’élection présidentielle russe.

Le coût du conflit ukrainien pour l’économie russe

Les chiffres brutaux de ces pertes humaines elles soulignent la fixation de l’armée russe à progresser, quel qu’en soit le prix. Toutefois, cette tendance interroge sur la viabilité à long terme de la stratégie russe. En parallèle de ces pertes militaires massives, la Russie fait face à une pénurie de main-d’œuvre.

En décembre, l’Institut d’économie de l’Académie des sciences de Russie a signalé un manque d’environ 5 millions de travailleurs pour faire fonctionner pleinement l’économie russe. Dès lors, la question demeure: jusqu’à quand ces pertes humaines peuvent-elles être considérées comme tolérables?

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