À son procès, Trump fait face à des accusations de “complot” et d'”ingérence électorale”

Tl;dr

  • Donald Trump est au cœur d’un procès historique.
  • L’accusation invoque l’existence d’un “complot” pour “truquer” l’élection de 2016.
  • Trump est contraint d’assister au procès sans s’exprimer, sauf lorsqu’on lui demande.
  • Ce procès pourrait influencer la prochaine élection présidentielle.

Lundi dernier a marqué le début du procès inédit de l’ancien président américain, Donald Trump. Dès l’ouverture, il a été confronté à des accusations graves. Les procureurs allèguent qu’il a ourdi un “complot” pour “truquer” l’élection présidentielle de 2016 en achetant le silence d’une star du X.

L’épicentre de l’accusation : Un complot présumé

Très vite, l’accusation a mis en évidence l’ampleur de l’affaire, qui dépasse largement les charges liées à la falsification de documents comptables. Dépeint comme un témoin détaché de son propre procès, le magnat républicain a assisté à l’ouverture des débats dans un tribunal de Manhattan. Il est contraint d’être un spectateur silencieux, n’ayant le droit de s’exprimer qu’en réponse à une interpellation.

Façade impassible, accusation détaillée

C’est d’une mine imperturbable que Trump a écouté l’accusation expliquer comment son équipe aurait conspiré avec un magnat de la presse pour camoufler toute information préjudiciable à sa campagne. Le procureur, imperturbable, a rappelé le célèbre propos du milliardaire se vantant de pouvoir “attraper” les femmes “par la chatte”.

La défense réplique, à l’aide de témoignages

Son avocat a réfuté la présence d’un délit, insistant sur l’usage courant des accords de non-divulgation parmi les célébrités. Le premier témoin appelé à la barre, l’ex-patron de presse David Pecker, a opéré de manière bien plus énergique.

Il est accusé d’avoir acquis les droits de récits pouvant nuire au candidat Trump pour en empêcher leur publication, une méthode défendue comme du “journalisme de chéquier”.

Conséquences politiques

Cette affaire a une répercussion directe sur le paysage politique américain. La présence requise de Trump aux audiences le freine dans sa campagne, tandis que Joe Biden tire profit de la situation. En outre, ce procès semble être le seul des quatre affaires pénales le concernant qui pourrait finir avant l’élection présidentielle de novembre.

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