Après la découverte de fosses communes, Israël se défend d’avoir enterré des corps à Khan Younès

ADN

Tl;dr

  • L’armée israélienne nie avoir enterré des Palestiniens dans des fosses communes.
  • Elle affirme avoir effectué des fouilles pour retrouver des otages.
  • Les accusations ont été qualifiées d’ “infondées” et “sans preuve”.
  • L’ONU réclame une enquête internationale indépendante et transparente.

Controverse autour des fosses communes à Gaza

Le 23 Avril dernier, un démenti formel a été émis par l’armée israélienne suite aux accusations palestiniennes l’incriminant d’avoir enterré des corps de Palestiniens dans des fosses communes situées autour de l’hôpital Nasser à Gaza. Ces allégations ont été qualifiées de “infondées” par les autorités israéliennes.

Des fouilles à des fins d’identification

Selon l’armée israélienne, l’opération menée dans la zone de l’hôpital Nasser avait pour objectif de localiser des otages et des disparus. Pour cela, certains corps enterrés par les Palestiniens ont été examinés. L’armée a assuré avoir procédé avec prudence et respect envers la dignité des défunts, et avoir remis en place les corps qui n’étaient pas ceux d’otages.

Les hôpitaux de Gaza, théâtre d’atrocités ?

Pourtant, la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé à l’AFP avoir découvert, depuis samedi, les corps de près de 340 personnes dans des fosses communes au sein de l’hôpital Nasser, dont certains étaient liés aux mains.

Cette découverte a engendré une réaction indignée du Haut-Commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk. Il a exprimé son horreur face à la situation et a appelé à une enquête « indépendante, sincère et transparente », souhaitant l’inclusion d’enquêteurs internationaux.

Des accusations réfutées

L’armée israélienne a maintenu sa position, affirmant avoir arrêté environ 200 “terroristes” à l’intérieur de l’hôpital Nasser lors d’une opération spécifiquement dirigée contre le mouvement palestinien Hamas, évitant de causer des dégâts à l’hôpital, aux patients et au personnel médical. En outre, elle a pointé du doigt le Hamas, l’accusant d’utiliser les hôpitaux de la bande de Gaza comme centres de commandement, une accusation que le mouvement palestinien a catégoriquement niée.

Ces événements illustrent la complexité et l’acuité du conflit israélo-palestinien, soulignant plus que jamais la nécessité d’une résolution pacifique.

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