Journée mondiale de la lutte contre le paludisme : avec la vaccination, l’espoir

ADN

Tl;dr

  • Le vaccin antipaludique RTS,S a été développé en plus de 30 ans.
  • Ce vaccin a permis de réduire la mortalité infantile liée au paludisme de 13%.
  • Les pays africains intègrent progressivement des programmes de vaccination contre le paludisme.
  • La moustiquaire imprégnée de deux insecticides contribue également à la lutte contre le paludisme.

L’avancement de la lutte contre le paludisme en Afrique

Après plus de trois décennies de recherche, un vaccin efficace contre le paludisme, le RTS,S, a vu le jour. L’Organisation mondiale de la Santé l’a approuvé en 2021, après un généreux essai de deux ans.

Il est important de noter que ce vaccin a joué un rôle significatif dans la diminution de 13% du taux de mortalité infantile liée à la maladie dans les pays à risque comme le Ghana, le Kenya et le Malawi.

Un programme de vaccination systématique en Afrique

Le Cameroun s’est distingué en étant le premier pays d’Afrique centrale à développer un programme de vaccination systématique et gratuit. La cible principale de ce programme sont les enfants de moins de cinq ans qui “représentent 80% des décès” en raison de la maladie. Il est conseillé d’administrer le vaccin à ces enfants en quatre doses, en commençant à l’âge de cinq mois.

La vaccination élargie à d’autres pays africains

Au Burkina Faso, le Bénin ainsi qu’une vingtaine d’autres pays africains, on voit l’intégration du programme de vaccination infantile dans la politique de lutte contre le paludisme, soutenu par l’organisme Gavi, l’Alliance du vaccin.

Les moustiquaires imprégnées, un outil supplémentaire

En plus de la vaccination, les moustiquaires imprégnées d’insecticides de nouvelle génération se sont révélées efficaces. Avec une augmentation de l’efficacité de 20 à 50%, ces moustiquaires ont permis d’éviter 25 000 morts dans les 17 pays où elles sont utilisées.

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