Deuxième arrestation d’un journaliste russe collaborateur de Navalny

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Tl;dr

  • Sergueï Kareline, accusé d’« extrémisme », a été arrêté en Russie.
  • Il est le deuxième journaliste arrêté pour ces accusations après Konstantin Gabov.
  • Ces arrestations interviennent au moment où un rapport de la CIA dédouane Poutine de la mort de Navalny.
  • La pression sur les médias indépendants a augmenté avec la répression des voix dissidentes.

Arrestations de journalistes en Russie : l’inquiétude grandit

Sergueï Kareline, un vidéaste russe ayant collaboré avec l’agence de presse américaine Associated Press et ayant contribué à la création de contenus pour l’équipe de l’opposant défunt Alexeï Navalny, a été arrêté en Russie pour des accusations d’« extrémisme ».

Répression contre la liberté d’expression

Cette arrestation survient peu de temps après celle de Konstantin Gabov, un autre journaliste qui a collaboré occasionnellement avec l’agence de presse canadienne Reuters et qui, lui aussi, est accusé d’« extrémisme ». Ces événements ont lieu dans un contexte où les autorités russes ont renforcé la pression sur les médias indépendants.

Un rapport de la CIA providentiel pour Poutine ?

Par ailleurs, ces accusations interviennent à un moment où un récent rapport de la CIA suggère que le président russe, Vladimir Poutine, ne serait pas directement impliqué dans la mort de Navalny.

Une pression accrue sur les médias

Le climat est particulièrement tendu pour les médias en Russie, de nombreux reporters étant sous le coup d’accusations diverses : d’« espionnage », de diffusion de « fausses informations » ou encore d’être des « agents de l’étranger ». Parmi eux, des journalistes de renom tels que Antonina Kravtsova, Sergueï Mingazov et Alsu Kurmasheva font partie des dernières victimes de cette répression.

La situation est préoccupante et rappelle l’importance que revêt la liberté de la presse et d’expression pour le bon fonctionnement de nos démocraties.

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