By Alexis Amsellem
Israël, bien que géographiquement situé en Asie, a une histoire particulière avec les compétitions européennes de football.
Historiquement, Israël faisait partie de la Confédération Asiatique de Football (AFC). Cependant, en raison de tensions politiques et de conflits avec ses voisins, plusieurs pays refusaient de jouer contre l'État Hébreux. Ces difficultés ont conduit à l'exclusion d'Israël de l'AFC en 1974, qui ira même rejoindre la confédération océanienne quelques années, avant de finalement trouver une place plus pratique, et plus stable, en Europe.
En 1991, Israël est admis par l'UEFA comme membre "associé", mais c'est en 1994 qu'il devient bel et bien membre à part entière. L'admission d'Israël dans la confédération européenne a été, et reste, un sujet de débat, puisque la sélection ne se trouve pas géographiquement en Europe. Toutefois, cette intégration a été vue comme une solution pragmatique aux problèmes politiques empêchant la participation d'Israël dans les compétitions de sa propre confédération.
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Israël n'a jamais réussi à se qualifier pour un Euro
Depuis son adhésion à l'UEFA, Israël a régulièrement pris part aux campagnes de qualification pour l'Euro, sans toutefois parvenir à se qualifier pour le tournoi final. Les défis rencontrés par l'équipe nationale sont nombreux, notamment la confrontation avec des équipes européennes souvent plus expérimentées et techniquement supérieures.
Parmi les campagnes de qualification les plus notables, on peut citer celle pour l'Euro 2000, où Israël a montré des signes de compétitivité. Malgré un départ prometteur, l'équipe n'a pas réussi à maintenir une constance nécessaire pour surpasser ses adversaires dans un groupe qualificatif difficile.
L'équipe israélienne a fréquemment été considérée comme un outsider dans ces compétitions, capable de surprendre ses adversaires, mais manquant de la régularité requise pour assurer une qualification. Les matchs éliminatoires ont généralement révélé des lacunes, particulièrement en défense, et une difficulté à marquer contre des équipes bien organisées défensivement.
En dépit de ces défis, Israël a réussi à obtenir quelques résultats remarquables, comme des matchs nuls contre des équipes bien cotées et quelques victoires surprenantes. Ces performances sont des témoignages du potentiel de l'équipe, mais elles soulignent également la marge de progression nécessaire pour atteindre les standards des meilleures équipes européennes.
Israël en Copa America ?
En un geste qui marque un tournant pour le football israélien, l'IFA (Fédération israélienne de football) a récemment conclu un accord avec la CONMEBOL, lui ouvrant les portes de la Copa América.
Lors d'une réunion à Asuncion, au Paraguay, en présence de Gianni Infantino, président de la FIFA, Moshe Zuares, président de l'IFA, a exprimé sa fierté et son enthousiasme à l'idée de rejoindre la "magnifique famille de la CONMEBOL".
Cette avancée pourrait non seulement enrichir l'expérience internationale de l'équipe israélienne, mais également lui permettre de participer à l'un des tournois les plus prestigieux du continent américain. Avec des nations comme le Qatar et le Japon ayant déjà participé en tant qu'invités, Israël pourrait bien enrichir cette tradition en apportant sa passion et son engagement envers le football à la Copa América.
Formé au Stade Lavallois et passé par l'Olympique Lyonnais, Oumar Solet a rejoint, en 2020, l'ambitieux Red Bull Salzbourg. Pilier de la défense du champion d'Autriche, il s'est confié en exclusivité pour 90min. Il évoque son parcours, ses rêves de grand club, de football international et l'Euro 2024, où l'équipe de France croisera le fer avec son pays d'adoption, l'Autriche.
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Cet article a été publié dans sa version originale sur 90min.com/FR sous Israël participe-t-il à l'Euro ? .
