Les perroquets captifs s’amusent à passer des appels vidéo avec leurs amis sur Messenger

Hirskyj-Douglas et al.

Tl;dr

  • Les perroquets sont des créatures sociales ayant besoin d’interactions.
  • Une étude montre un intérêt pour le chat vidéo en temps réel.
  • Ils semblent plus engagés pendant les conversations en direct.
  • L’internet peut aider à répondre à leurs besoins sociaux spécifiques.

Des conversations virtuelles pour le bien-être des perroquets

Les perroquets sont des créatures sociales par nature. Cependant, confinés en captivité, ils n’ont pas souvent la chance d’interagir avec un groupe, ce qui pose de réels défis pour les garder heureux et en bonne santé. Une étude récente suggère que la technologie pourrait contribuer à combler une partie de leurs besoins sociaux.

La préférence pour le dialogue en temps réel

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Glasgow et de la Northeastern University a comparé les réactions des perroquets lorsqu’ils avaient la possibilité de vidéo-discuter avec d’autres oiseaux via Meta Messenger ou de regarder des vidéos préenregistrées. Les résultats semblent démontrer un penchant pour les échanges en temps réel.

Engagement élevé pendant les interactions en direct

Les neuf propriétaires de perroquets participant à l’étude ont observé leurs animaux de compagnie sur une période de six mois. Au cours de cette période, les perroquets ont eu jusqu’à 12 sessions de vidéo-chat parmi eux, certaines de ces sessions incluant des vidéos préenregistrées et d’autres des conversations vidéo en direct.

Il est à noter que les perroquets semblaient plus engagés lors des interactions en direct : ils initiaient plus d’appels dans ces cas et passaient plus de temps en moyenne à interagir avec leurs interlocuteurs. En outre, quand ils avaient le choix, ils atteignaient presque deux fois plus souvent la limite de deux appels par session que lorsqu’ils regardaient des vidéos préenregistrées.

Internet, un outil potentiel pour les animaux

« Le fait d’être ‘en direct’ semble vraiment faire une différence dans l’engagement des perroquets avec leurs écrans », a déclaré le Dr Ilyena Hirskyj-Douglas. Cependant, elle a souligné qu’une étude plus approfondie serait nécessaire avant de pouvoir tirer des conclusions définitives. « Internet présente un grand potentiel pour permettre aux animaux d’interagir de manière nouvelle, mais les systèmes que nous construisons pour les aider doivent être conçus en fonction de leurs besoins spécifiques et de leurs capacités physiques et mentales », a-t-elle ajouté.

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