Tl;dr
- Nintendo met fin à l’intégration directe de son album d’images avec X.
- Cette décision fait suite aux frais d’API imposés par X.
- X prétend que le partenariat avec Nintendo reste fort malgré cette annonce.
- Il est toujours possible de publier des images de la Switch sur X manuellement.
Nintendo coupe les ponts avec X sur l’intégration d’images
Nintendo, le célèbre créateur de Mario, a décidé de prendre des mesures contre les frais d’API de X. À partir du 10 juin, l’intégration directe de l’album d’images de la console Switch à la plateforme de X cessera de fonctionner. Nintendo rejoint ainsi Sony et Microsoft qui ont déjà retiré la fonction de partage d’écran native vers X de leurs consoles.
La réponse énigmatique de X
La réaction de X à cette annonce a été pour le moins étrange, voire orwellienne. Sur le compte officiel dédié au gaming, X a indiqué : “Notre partenariat avec Nintendo reste solide, et nous travaillons ensemble pour assurer une transition en douceur pour tous les utilisateurs”. Une affirmation qui passe sous silence le rôle prépondérant des frais d’API de X dans la décision de Nintendo.
Des frais onéreux qui poussent au départ
En effet, le coût de ces frais pour accéder à l’API de X ne saurait être négligé. Il a été rapporté que l’abonnement à l’offre d’API Enterprise la moins chère de X commençait à 42 000 $ par mois, avec des paliers supérieurs pouvant atteindre 125 000 $ et même 210 000 $. Face à ces montants, même des géants comme Sony et Microsoft ont décidé de retirer l’intégration avec X de leurs consoles.
Une séparation aux conséquences limitées
Malgré cette coupure, il sera toujours possible pour les utilisateurs de poster des captures d’écran de la Switch sur X, bien que le processus soit un peu plus complexe. Il suffira d’envoyer les images de l’album de la Switch à un téléphone ou un PC par câble USB, puis de les publier manuellement.
Nintendo précise également que le partage avec Facebook est toujours actif, bien que celui-ci puisse être ultérieurement suspendu. Il semble donc qu’à l’heure actuelle, même les grandes entreprises doivent peser le coût des services face à leur valeur ajoutée réelle.
