Au Pérou, la plus longue vague du monde est un paradis pour les surfeurs

capture Dailymotion

Notre planète regorge d’endroits tous plus somptueux les uns que les autres. Certains sont tout à fait uniques. Les littoraux offrent aussi leur lot de spectacle. Au Pérou, dans le district de Chicama, une immense lame sans cesse renouvelée vient mourir sur pas moins de quatre kilomètres de côtes. Un spot parfait pour les surfeurs, des images à couper le souffle pour les amoureux de la nature et de la mer. Cela vaut à la vague de Chicama le titre de plus longue vague du monde.

Au Pérou, la plus longue vague du monde est un paradis pour les surfeurs

En effet, avec ses plus de quatre kilomètres de longueur, c’est un record du monde, homologué par la NASA en 2022. Ce train de vagues s’enroule et se déroule à l’infini, pour le plus grand bonheur des touristes et résidents du district de Chicama, à Malabrigo, à quelque 600 kilomètres ua nord de Lima. Pour expliquer ce phénomène, il faut bien comprendre plusieurs facteurs. Tout d’abord, il faut s’avoir que de mars à novembre, poussée par des vents dominants du sud ou du sud-est, la houle arrive sur un promontoire qui vient la soulever au moment-même où elle entre dans la baie. Légèrement incurvée, avec des fonds marins assez profonds jusqu’à la côte, les déferlantes peuvent progresser sans le moindre souci.

Une combinaison de facteurs pour un mouvement perpétuel magnifique

Pour la petite histoire, sachez que l’on doit la découverte de cette vague au surfeur américain Chuck Shipman. Depuis le hublot de l’avion qui le ramenait à Hawaï, il a remarqué ces interminables lames se brisant sur la rive, incroyables de régularité. Immédiatement, il alerte la communauté des amateurs de glisse et rapidement, la ola (“vague”) de Chicama gagne en popularité. En 2016, elle est inscrite sur la liste des vagues protégées au Pérou. Cela lui permet d’être à l’abri de tout type d’action ou activité qui pourrait venir déformer ou altérer le fond marin, modifier les courants ou les amplitudes marées. Ceci, vous l’aurez compris, pour que la vague de Chicama poursuive son mouvement perpétuel.

Lire la source


A lire aussi