Valérie Hayer, “piégée” en photo avec des néonazis, dément et dénonce

ADN

Tl;dr

  • Valérie Hayer, candidate aux élections européennes, se dit victime d’un “piège”.
  • Elle a été prise en photo avec des militants néonazis.
  • Elle affirme n’avoir pas vu les messages racistes sur leurs vêtements.
  • Le leader de La France insoumise questionne l’authenticité de la photo.

Dans la toile des réseaux sociaux : une photo à l’amère saveur

La candidate macroniste aux élections européennes Valérie Hayer a été plongée dans un tourbillon numérique dimanche dernier après avoir été photographiée avec des militants d’une organisation néofasciste.

Avec son sourire éclatant et en compagnie de quatre hommes masqués, elle était loin de se douter de l’orage qui allait suivre.

Un “piège” d’une ampleur insoupçonnée

S’adressant à son public sur X, la candidate a expliqué cet incident comme un “piège”. “Des hommes me réclamant une photo ont réussi à m’inclure dans une image qui circule actuellement sur la toile digitale. En toute sincérité, « je n’ai pas eu le temps de voir les inscriptions racistes sur leurs tenues »“, a-t-elle déclaré.

En effet, l’un de ces hommes à côté desquels Valérie Hayer a posé, avait un t-shirt portant l’inscription “The White Race“, soit “La race blanche” en anglais.

Tollé et questionnements

Cette situation a suscité de vives réactions, notamment de la part du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. C’était quelques minutes avant le message de Mme Hayer qu’il a publiquement remis en question l’authenticité de la photographie. Selon lui, « aucune personne saine d’esprit ne se montrerait avec de tels fauteurs de violence ethniciste », appelant à vérifier « l’authenticité » du cliché.

Dans son message, Mme Hayer a fait un reproche vibrant à ces « méthodes indignes, celles de l’extrême droite que je condamne de toutes mes forces et que je combattrai sans relâche ». Un témoignage qui met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques à l’ère des réseaux sociaux.

Lire la source


A lire aussi