Tl;dr
- Ryanair ferme sa base aérienne de Bordeaux en novembre.
- Le départ entraîne la perte de 40 lignes et plus de 90 emplois.
- Les vols prévus cet automne ont été annulés, mais ceux de l’été sont maintenus.
- L’Aéroport de Bordeaux-Mérignac aspire à réduire la part des vols low cost.
Fin de l’ère Ryanair à Bordeaux
Après cinq ans d’activité, la compagnie aérienne low-cost Ryanair a annoncé la fermeture de sa base aérienne de Bordeaux en novembre prochain, citant l’échec des négociations avec l’aéroport de Bordeaux-Mérignac sur l’extension de ses services à bas coûts.
Un impact significatif sur l’écosystème local
Cette décision, qui intervient à la suite de l’augmentation des coûts à Bordeaux, implique le déplacement de ses trois avions vers des aéroports moins coûteux en Europe.
En conséquence, “la perte de plus de 90 emplois pour les pilotes, le personnel de cabine et les ingénieurs basés à Bordeaux” est attendue, en plus de la suppression de 40 lignes Ryanair au départ et à destination de Bordeaux. Néanmoins, les salariés ont reçu l’assurance de la compagnie de se voir proposer des postes similaires dans d’autres bases de son réseau.
Un défi pour l’aéroport de Bordeaux
Cette nouvelle a été confirmée par l’Aéroport de Bordeaux-Mérignac, troisième aéroport français le plus ponctuel au premier trimestre de l’année. À partir de novembre, aucun vol Ryanair ne partira ni n’arrivera à Bordeaux.
“Nous regrettons ce départ, c’est un partenaire de longue date avec qui on travaillait depuis quatorze ans.” souligna la société aéroportuaire. Malgré ce départ, elle reste optimiste quant à l’avenir, leur stratégie étant de diversifier le portefeuille des compagnies présentes.
Un remaniement attendu de l’offre de vols
En conséquence, tous les vols Ryanair prévus cet automne ont déjà été annulés du planning, mais les vols prévus et réservés cet été sont maintenus. Le départ de Ryanair représente une opportunité pour d’autres compagnies de se positionner sur les destinations non desservies par Ryanair. De fait, cet événement pourrait permettre à l’aéroport d’atteindre plus rapidement son objectif de réduction de la part des vols low cost à 60%.
