Un bug à l’origine de la non revalorisation de la pension d’invalidité

ADN

Tl;dr

  • Réévaluation de la pension d’invalidité reportée à août.
  • Report dû à un problème informatique non résolu rapidement.
  • Des réactions négatives des internautes face à cette erreur.
  • Un précédent en 2020, retard justifié par la crise sanitaire.

Une hausse reportée pour les pensions d’invalidité

On l’attendait pour le 1er avril dernier, pourtant la revalorisation de 4,6 % de la pension d’invalidité pour plus de 800.000 bénéficiaires a été repoussée au mois d’août. Ce décalage, affectant les travailleurs qui sont dans l’incapacité d’exercer leurs tâches en raison de maladies ou d’accidents, n’est autre que la conséquence d’un plantage informatique, selon Le Parisien.

Le système informatique à la traîne

L’Assurance maladie, sans donner de détails plus spécifiques, a fait savoir que la hausse tant attendue n’a pu être mise en place “ à cause d’un obstacle technique dont la résolution a pris plus de temps que prévu, malgré toutes les alternatives explorées“.

Le cabinet de Fadila Khattabi, Ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées, affirme pourtant que l’ “instruction de revalorisation des prestations sociales, incluant l’augmentation de la pension d’invalidité, a été bel et bien signée et expédiée aux différentes caisses en mars “.

Un précédent de retard similaire en 2020

Il ne s’agit pas du premier retard observé pour les pensions d’invalidité. En 2020, une revalorisation attendue pour avril n’a été appliquée qu’en septembre. Le retard avait alors été justifié par l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19.

Incompréhension et indignation sur les réseaux sociaux

Ce retard a suscité un tollé sur les réseaux sociaux et le forum Ameli, où l’opacité de l’administration a été vivement critiquée. Des interrogations subsistent quant à ce délai : “C’est de la cavalerie budgétaire sur le dos des invalides ?“, s’interroge un internaute. Une Versaillaise en invalidité déclare sur un ton révolté : “Un tel retard, c’est mépriser les gens qui souffrent”.

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