En France, le salaire prime encore et toujours dans le choix d’un emploi

ADN

Tl;dr

  • Le salaire reste préoccupation principale des travailleurs français.
  • Les raisons de changement d’employeur varient selon l’âge.
  • L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle reste important.
  • 26% des salariés envisagent de démissionner pour absence de perspectives d’évolution.

La préoccupation majeure des travailleurs français : le salaire

Après des mois de forte inflation, près de la moitié des travailleurs français (43%), interrogés dans une étude du cabinet international de ressources humaines Randstad, mettent en avant une insuffisance salariale comme raison principale de changement d’employeur.

En dépit de la quête de sens souvent évoquée dans le monde du travail, le salaire demeure au coeur des préoccupations en 2024.

Des attentes professionnelles qui varient selon les générations

Si le salaire reste prédominant, le choix de l’employeur diffère cependant selon les générations.

Les plus jeunes (génération Z, nés entre 1997 et 2012) accordent une importance particulière à l’intérêt de leur mission : 24% d’entre eux en font leur priorité, contre 20% des Millennials et de la génération X, et seulement 16% des baby-boomers.

La recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

Depuis l’avènement du télétravail et l’introduction du débat sur la semaine de quatre jours, la conciliation entre activité professionnelle et vie privée est devenue un enjeu majeur.

*“Cette aspiration \[…\] figure en troisième position du top 5 des critères de choix d’un employeur, après le salaire et la qualité de l’environnement de travail”*, souligne Randstad\. Un facteur d’insatisfaction qui pourrait entraîner 32% des salariés à quitter leur poste, en particulier parmi les Millennials\.

Perspectives d’évolution insuffisantes, un motif de démission potentiel

Enfin, le manque de possibilités d’évolution professionnelle n’est pas à négliger. Plus de 25% des travailleurs considèrent cette absence de perspectives comme une raison valable de démission, tandis que 28% estiment que leur entreprise ne les soutient pas suffisamment dans leur progression de carrière.

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