14 associations ont publié une ordonnance afin de garantir l’accès et maîtriser les prix des médicaments

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Les patients sont en difficulté mais aussi les médecins prescripteurs

‘La pénurie de médicaments engage des pronostics vitaux et amène des pertes de chance pour les patients’, alerte “France Assos Santé”, une organisation de référence pour représenter les patients et les usagers du système de santé et défendre leurs intérêts.

Des pertes de chance pour les patients

Au global, 14 associations ont lancé le 13 mai un document intitulé “L’ordonnance de la société civile pour une nouvelle politique du médicament. Garantir l’accès, maîtriser les prix”.

Défendre un système de santé basé sur les besoins des patients

L’ambition de ce collectif composé d’associations de santé, de patients-es, de soignants-es et d’organisations impliquées dans la recherche et le développement de médicaments est de défendre un système de santé basé sur les besoins des patients-es et l’accès pérenne aux produits de santé. Les signataires demandent par exemple une meilleure transparence et régulation du marché pharmaceutique.

Il y a une inadéquation des politiques du médicament aux besoins de santé publique

Sur l’antenne de franceinfo, l’administratrice de “France Assos Santé”, Catherine Simonin, ajoute : “Aujourd’hui, ce qui pêche c’est que dans pas mal de maladies graves, des traitements essentiels qui sont très anciens et plus du tout sous brevet manquent à l’appel. Ça engage des pronostics vitaux parfois, des pertes de chance pour les patients, ou plus de séquelles parce qu’il y aura plus de chirurgie pour le cancer de la vessie par exemple. Il y a une inadéquation des politiques du médicament aux besoins de santé publique”.

Il y a un manque d’informations des patients quand il y a une pénurie

Catherine Simonin souligne également que “les patients sont en difficulté mais aussi les médecins prescripteurs parce qu’ils n’ont pas forcément l’information à date en temps utile avant de prescrire le médicament. Parfois ils aimeraient être informés pour en informer le patient. Il y a un manque d’informations des patients quand il y a une pénurie”, analyse-t-elle.

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