Explosion inquiétante des hospitalisations pour suicide et auto-mutilation chez les jeunes femmes

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Tl;dr

  • Rapport alarmant sur l’augmentation des hospitalisations d’adolescentes et jeunes femmes pour tentatives de suicide ou automutilation.
  • En 2022, près de 85.000 personnes hospitalisées pour gestes auto-infligés, 64% étant des jeunes filles ou des femmes.
  • Progression des hospitalisations a été interrompue en 2020, mais est repartie en 2021 après la crise du Covid-19.
  • Les hospitalisations pour tentatives de suicide ou automutilation baissent chez les adultes plus âgés et les jeunes hommes.

Une augmentation alarmante des hospitalisations chez les adolescentes et jeunes femmes

Un rapport récent de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees) et Santé publique France révèle une augmentation préoccupante du nombre d’hospitalisations des adolescentes et des jeunes femmes pour tentatives de suicide ou automutilation.

Une dégradation de la santé mentale

La santé mentale des jeunes femmes a connu une dégradation inquiétante. En 2022, près de 85 000 personnes ont été hospitalisées au moins une fois pour des gestes auto-infligés, et 64% d’entre elles étaient des jeunes filles ou des femmes.

Le rôle de la crise du Covid

La progression des hospitalisations a commencé avant la pandémie de Covid-19, s’est interrompue en 2020, mais a repris de manière plus marquée en 2021. En 2022, les niveaux se sont stabilisés par rapport à 2021 chez les 10-14 ans et ont continué d’augmenter chez les 15-24 ans.

Un phénomène moins marqué chez les hommes

Contrairement aux filles et aux jeunes femmes, les hospitalisations pour tentatives de suicide ou automutilation ont baissé en continu depuis 2010 chez les adultes plus âgés et sont restées stables chez les jeunes hommes.

L’avis de la rédaction

Ces chiffres sont alarmants et montrent une réelle urgence à agir pour la santé mentale des jeunes femmes. La crise du Covid-19 a sans doute exacerbé des problèmes existants, mais il est crucial de comprendre les causes profondes de cette détresse. C’est une question de société qui mérite une attention et des ressources adéquates pour garantir le bien-être de nos jeunes.

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