Mort d’Ebrahim Raïssi : L’Iran a sollicité les USA suite au crash de l’hélicoptère

ADN

Tl;dr

  • L’Iran a demandé l’aide des États-Unis suite à un accident d’hélicoptère.
  • L’accident a causé la mort du président iranien Ebrahim Raïssi.
  • Les États-Unis n’ont pas été en mesure de fournir l’assistance demandée.
  • L’ancien ministre des Affaires étrangères iranien attribue l’accident aux sanctions américaines.

L’appel d’urgence de l’Iran aux États-Unis

Le 20 mai dernier, le monde a été témoin de l’accident d’hélicoptère causant la mort de Ebrahim Raïssi , le président iranien. Face à cela, et en dépit des tensions politiques, l’Iran a sollicité l’aide des États-Unis. Un geste unique et symbolique, car ces deux nations n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis la révolution de 1979.

“C’est nous qui avons été sollicités par l’Iran”, a révélé Matthew Miller, porte-parole du département d’État américain, confirmant que l’aide était requise pour la recherche post-accident .

Un soutien américain impossible à déployer

Malgré la volonté de soutenir le gouvernement iranien, les “raisons essentiellement logistiques” semblent avoir empêché l’assistance, selon Matthew Miller.

Il est resté évasif quant aux détails de la demande d’aide iranienne, se refusant à divulguer sa nature et le canal par lequel elle a été transmise.

Conflits, condoléances et conséquences

L’incident survient dans un climat délicat. Les États-Unis et l’Iran se seraient engagés dans des pourparlers secrets à Oman suite à des confrontations avec Israël. Dans le sillage de l’accident, un communiqué officiel du département d’Etat américain a présenté ses “condoléances officielles” à l’Iran.

L’administration américaine réitère son soutien au peuple iranien tout en critiquant sévèrement le défunt président Raïssi ayant “du sang sur les mains”, comme l’a affirmé John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche.

Sanctions américaines et responsabilités iraniennes

Mohammad Javad Zarif, ancien ministre iranien des Affaires étrangères, a imputé la cause de l’accident aux sanctions américaines, ayant entravé la vente de pièces d’aviation.

En réaction, Matthew Miller a pointé la responsabilité iranienne de faire voler un hélicoptère vieux de 45 ans dans de mauvaises conditions météorologiques. Il en conclut que “c’est le gouvernement iranien qui est responsable”.

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