Le nouvel anime de Crunchyroll, Wind Breaker, révèle les limites d’une formule adorée du shonen

Wind Breaker

Tl;dr

  • Le rythme de l’anime Wind Breaker est critiqué pour sa rapidité.
  • La révélation des tragédies des antagonistes semble maladroite et superficielle.
  • La lutte entre Haruka et Jo manque de tension dramatique à cause de ces révélations.
  • L’utilisation fréquente des tragédies passées dans les animes peut les rendre moins impactantes.

Un rythme trop rapide pour Wind Breaker

L’anime de combat de délinquants, Wind Breaker, actuellement en streaming sur Crunchyroll, suit une formule éprouvée de “ennemis aujourd’hui, amis demain”. Cependant, cette adaptation de CloverWorks se dévoile si rapidement qu’elle en devient prévisible. La révélation des antagonistes, autrefois répréhensibles, manque de punch et donne l’impression d’une tentative superficielle de créer de la sympathie.

Le manque de tension dramatique

L’épisode 7 met enfin en scène le combat tant attendu entre Haruka et Jo, du gang Lion’s Head. Malgré la beauté visuelle du combat, la tension dramatique est atténuée par la révélation de l’histoire de Jo. Destinée à apporter de la nuance, cette révélation soudaine semble maladroite.

La récurrence des tragédies passées

Si les passés tragiques sont une révélation standard dans les séries shonen, Wind Breaker montre qu’ils doivent être correctement temporisés, sans quoi ce trope devient trop agaçant. Le combat entre Haruka et Jo sert principalement de choc entre les philosophies des gangs, offrant de nombreuses occasions pour les deux de s’écharper autant sur la nature de la force que sur leurs coups. Cependant, le focus se déplace soudainement sur l’époque de Jo au sein du gang Lion’s Head, ce qui donne l’impression d’une tentative d’excuser leur brutalité et leur intimidation en montrant qu’ils ne sont pas toujours des méchants unidimensionnels.

L’usure d’un trope classique de l’anime

Les histoires tragiques pour les méchants sont une partie intégrante de l’anime. Cependant, l’utilisation fréquente de ce dispositif narratif le banalise avec le temps, et l’essai de Wind Breaker est difficile à prendre au sérieux, car il apparaît comme une demande évidente de pardon pour Jo et Choji, et de les ramener en tant que personnages secondaires récurrents.

On en pense quoi ?

En tant que journaliste, il semble que Wind Breaker pourrait bénéficier d’une meilleure maîtrise du rythme narratif. Les révélations sur les personnages ne devraient pas être précipitées, mais plutôt soigneusement dévoilées pour maintenir la tension dramatique. En outre, l’usage répété des histoires tragiques peut diluer leur impact et devrait donc être utilisé avec parcimonie.

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