Canicule en Inde : Fermeture des écoles face à près de 50 degrés

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Tl;dr

  • Delhi ordonne la fermeture anticipée des écoles à cause d’une canicule.
  • Plusieurs États indiens également touchés par des températures extrêmes.
  • D’autres régions de l’Inde souffrent de fortes précipitations.
  • Chute de participation aux élections générales indiennes, possible lien avec la chaleur.

Canicule et pluies intenses, une double peine pour l’Inde

Des conditions météorologiques extrêmes sévissent actuellement en Inde, à la fois au Nord et au Sud du pays: une situation qui affecte la vie quotidienne des habitants, mais aussi leur engagement citoyen.

La canicule force la fermeture des écoles

Mardi, Delhi, la capitale indienne, a annoncé une décision inattendue : les écoles vont fermer leurs portes plus tôt que prévu pour les vacances estivales. Cette décision est due aux intenses vagues de chaleur qui frappent le pays. De même, des États tels que l’Haryana, le Madhya Pradesh, le Punjab et le Rajasthan n’ont pas hésité à suivre cet exemple.

Ces mesures radicales-sont le résultat de prévisions alarmantes : un maximun de 47,8 degrés a été enregistré à Najafgarh, en banlieue de Delhi, et le service métérologique prédit une « vague de chaleur sévère » pour les prochains jours.

Fortes précipitations dans le Sud

Pendant ce temps, le Sud de l’Inde connaît un problème inverse : des précipitations excessives font actuellement des ravages.

Bombay, la capitale financière, a été frappée par des tempêtes violentes la semaine dernière, provoquant entre autres la chute d’un panneau publicitaire qui a fait seize victimes.

Une participation électorale affectée

En parallèle à ces phénomènes météorologiques, l’Inde a vu une baisse de participation à ses élections générales par rapport à 2019. Les causes de ce recul sont multiples, mais plusieurs analystes pointent du doigt “le désintérêt” de certains électeurs ou la chaleur extrême qui dissuade de se rendre aux urnes.

En dépit de cela, le Premier ministre Narendra Modi, en lice pour un troisième mandat, est toujours vu comme le favori.

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