Sécheresse : Avant l’été, des signes prometteurs pour les nappes phréatiques

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Tl;dr

  • 65% des nappes d’eau françaises sont au-dessus des normales.
  • 22% restent sous les normales, avec une situation préoccupante dans les Pyrénées-Orientales.
  • La pluie abondante au printemps a permis une recharge importante.
  • Les anticipations indiquent un été plus chaud, posant des incertitudes.

Une perspective optimiste pour l’été : les nappes d’eau françaises conséquentes

La France, souvent confrontée à des périodes de sécheresse au cours des dernières années, peut se montrer cette année plus sereine.

Effectivement, au sortir d’un printemps pluvieux, les nappes phréatiques du pays ont connu une recharge importante. Actuellement, 65% de ces réservoirs naturels d’eaux souterraines se situent au-dessus des normales, d’après le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Pyrénées-Orientales : une situation inversée

Cependant, “les Pyrénées-Orientales continuent de s’inquiéter du manque d’eau”, déplore Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM. En effet, malgré des pluies tardives, celles-ci n’ont pas suffi à s’infiltrer et recharger en temps voulu les nappes de ce département.

Ces dernières demeurent donc fragilisées et exposent la région à des restrictions d’eau importantes pour un troisième été consécutif.

Un printemps clément laisse place à des incertitudes estivales

Si la métropole a connu un printemps propice à la recharge des nappes, avec 85% de pluies de plus que les normales de saison, l’été pourrait bien modifier la donne. En effet, des “conditions plus chaudes que la normale” sont attendues selon Météo-France, favorisant l’évaporation de l’eau. De plus, “il est impossible de prévoir si les pluies vont continuer ou pas”, ajoute l’hydrogéologue.

Certains territoires pourraient donc voir leur situation se détériorer rapidement. Parmi eux, on retrouve le sud-ouest du Bassin parisien, le sud de l’Alsace, la chaîne des Puys dans le Massif central, le couloir de la Saône, l’est lyonnais ou encore l’ouest des Pyrénées. Malgré tout, le BRGM se dit “plutôt optimiste” pour le reste de la France.

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