Tragédie au sommet de l’Everest : un alpiniste kényan décède, son guide népalais introuvable

ADN

Tl;dr

  • La saison d’alpinisme sur l’Everest enregistre de nouveaux décès.
  • Six décès ont été recensés ce mois-ci, dont celui d’un Kényan.
  • La disparition du guide de ce dernier fait également l’objet de recherches.
  • L’industrie de l’alpinisme au Népal dépend de ces guides expérimentés.

L’alpinisme au Népal la couronne du risque

Le sommet de l’Everest est teinté de tragédie ces derniers temps. Les autorités népalaises ont annoncé ce jeudi la découverte du corps d’un alpiniste kényan, au cœur de cette contrée.

Une saison meurtrière

Le décès de cet alpiniste fait augmenter à trois le nombre de morts de cette saison d’alpinisme au Népal. “L’équipe a retrouvé l’alpiniste kényan mort entre le sommet et la passe Hillary, mais son guide reste inexploré”, explique Khim Lal Gautam, responsable régional du bureau du tourisme.

Une inquiétante série de décès

Il s’agit du sixième décès répertorié seulement durant ce mois en cours. La nouvelle de la mort du Kényan vient après que le contact avec Joshua Cheruiyot Kirui (qui avait 40 ans), et son guide népalais, Nawang Sherpa (44 ans), a été perdu.

Simultanément, des recherches sont menées afin de retrouver l’alpiniste britannique Daniel Paul Paterson et son guide, qui ont disparu à une altitude d’environ 8 750 mètres lors d’une descente de l’Everest. Par ailleurs, plusieurs décès d’alpinistes ont été enregistrés et ce, même après avoir atteint le sommet de la montagne.

L’éternel combat des sherpas

La prise de risque élevée qu’implique l’alpinisme repose en grande partie sur le dévouement et l’expérience des sherpas. Ces guides de montagne népalais payent un lourd tribut pour accompagner les grimpeurs étrangers chaque année : « Un tiers des morts dans l’Everest sont des guides népalais ». Malgré les épreuves, ils restent les premiers à atteindre le sommet chaque année.

Le Népal a délivré plus de 900 permis d’ascension ce mois-ci. La majorité de ces grimpeurs sont accompagnés d’un guide népalais. Toutefois, l’année 2023 reste marquée par un record sinistre, avec 18 décès parmi plus de 600 personnes ayant atteint le sommet. Un constat qui remet en question les conditions de sécurité et la régulation de cette activité vertigineuse.

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