Étude : 48% des ruraux souhaitent rester à la campagne, lorsque 41% des jeunes urbains préfèrent rester en ville

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Les jeunes ruraux issus de communes peu denses passent 2 h 37 dans les transports chaque jour

Si vivre en ville c’est pouvoir profiter d’une offre culturelle et de service exceptionnel, vivre à la campagne, c’est profiter d’un cadre de vie très agréable et en pleine nature. Cependant, une étude de l’association ‘Chemins d’avenirs’ et de l”Institut Terram’ montre que la vie à la campagne est plus compliquée qu’il y a 30 ans.

La vie à la campagne est plus compliquée qu’il y a 30 ans

Dans son enquête ‘Jeunesse et mobilité : la fracture rurale’, l”Institut Terram’ indique que lorsqu’on questionne les jeunes ruraux sur le lieu où ils souhaitent mener leur vie, une division quasiment équitable apparaît entre ceux qui désirent rester dans leur territoire (48 %) et ceux qui veulent le quitter (52 %). En comparaison, les jeunes urbains sont moins nombreux à vouloir rester dans leur lieu d’origine (41 %, contre 59 % qui souhaitent bouger), note cette étude.

Plus le niveau de vie des jeunes ruraux est élevé, plus forte est la volonté de rester

L’enquête précise également que ‘plus le niveau de vie des jeunes ruraux est élevé, plus forte est la volonté de rester’ : ’55 % des jeunes ruraux aisés expriment leur intention de demeurer dans leur territoire, contre seulement 43 % pour ceux issus de milieux populaires’.

La distance est lourde de conséquence sur le quotidien des jeunes ruraux

Les kilomètres sont lourds de conséquences sur le quotidien des jeunes ruraux, qui doivent composer avec la distance et une offre de transports en commun insuffisante, décrypte la note.

Loin des opportunités et des services…

Parce qu’ils sont loin des opportunités et des services, les jeunes ruraux de 18 ans et plus issus de communes très peu denses passent en moyenne 2 h 37 dans les transports chaque jour. C’est 42 minutes de plus que pour les jeunes urbains majeurs (1 h 55) : près de trois quarts d’heure en moins par jour pour les loisirs culturels, la pratique sportive ou encore le temps en famille.

Les jeunes ruraux retrouvent encore le défi de la mobilité et ses conséquences au moment de construire leur parcours professionnel. Du coup, 38 % des jeunes ruraux en recherche d’emploi disent avoir déjà renoncé à passer un entretien en raison de difficultés de déplacement.

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