Près de 90% des femmes menacées par deux risques cardio-vasculaires au minimum

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Tl;dr

  • 89% des femmes ont au moins deux facteurs de risque cardio-vasculaires.
  • 67% présentent des facteurs de risque psycho-sociaux, comme le stress chronique.
  • Majorité de femmes minimisent leurs symptômes cardiovasculaires.
  • Peu de femmes bénéficient d’un suivi spécialisé et adapté.

Aujourd’hui, les femmes sont à la pointe d’une crise sanitaire silencieuse mais grandissante. Selon les données présentées, 89% des femmes rencontrent au moins deux facteurs qui mettent leur cœur en danger.

Des risques multiples

Pour 46% de ces femmes, ces facteurs de risques comprennent des problèmes gynécologiques tels qu’une contraception non recommandée, l’absence de suivi médical et des grossesses tardives. De surcroît, elles présentent un risque cardiovasculaire supplémentaire.

Ces facteurs de risques englobent notamment le tabagisme, le diabète, l’hypertension, la sédentarité, l’alcoolisme, les antécédents familiaux, l’obésité et un excès de triglycérides dans le sang. Il est important de souligner que “Avant la ménopause, les hormones féminines, comme les œstrogènes, protègent les femmes contre les maladies cardiovasculaires. Cette protection disparaît après la ménopause”, révèle la Fédération française de cardiologie.

L’influence du stress chronique

De plus, 67% des femmes sont touchées par des facteurs psychosociaux, tels que le stress chronique, entraînant une prévalence de problèmes cardiaques plus élevée parmi elles. En effet, “Ces facteurs de risque sont davantage liés à la maladie coronaire chez elles que chez les hommes”, explique l’association Agir pour le Cœur des femmes.

Une sous-estimation du danger cardiovasculaire chez les femmes

Nonobstant un risque accru, seulement une femme sur cinq est monitorée par un spécialiste. Chez les femmes ménopausées, seules 44% d’entre elles bénéficient d’un suivi adapté. D’autre part, la Fédération française de cardiologie française souligne que les femmes ont tendance à minimiser leurs symptômes et compromettent ainsi leur santé en repoussant leur prise en charge médicale.

Face à la crimson crise de maladies cardio-vasculaires chez les femmes, la Fédération française de cardiologie lance un appel à l’action nationale pour combler le retard en matière d’information et de sensibilisation sur l’impact de ces maladies chez les femmes. Une prise de conscience urgente est nécessaire pour inverser cette tendance préoccupante.

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