Nouvelle-Calédonie : le FLNKS demande au président d’annoncer la fin de la réforme consitutionnelle

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Tl;dr

  • Le FLNKS demande à Macron de clarifier le projet de réforme constitutionnelle.
  • La Nouvelle-Calédonie connaît une crise grave depuis le 13 mai.
  • Emmanuel Macron n’a pas utilisé le terme “retrait” concernant le projet de loi.
  • La Nouvelle-Calédonie est engagée dans un processus d’émancipation depuis 1998.

Une tension palpable dans l’archipel

Déchirée par les tensions depuis le 13 mai, la Nouvelle-Calédonie, un territoire du Pacifique Sud, vit sa crise la plus grave depuis les années 1980. L’origine de cette crise ? Un projet de réforme constitutionnelle menant à l’élargissement du corps électoral local.

Face à une situation encore loin d’être résolue, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a clairement demandé le 3 juin, à Emmanuel Macron, de préciser si ce projet ne sera pas soumis au Congrès.

Le rôle du Président dans cette crise

Emmanuel Macron avait assuré le 23 mai, “ne pas vouloir passer en force”, des propos jugés flous par le FLNKS qui accusent, selon eux, ces déclarations de ne pas garantir l’abandon de cette réforme constitutionnelle litigieuse.

Lors d’une visite surprise sur l’archipel le 23 mai, le Président n’avait pas mentionné le mot “retrait” concernant le projet de loi contesté. Il avait aussi déclaré le 25 mai, qu’il pourrait activer un référendum sur la question, des propos qu’il a par la suite nuancés.

Situation actuelle en Nouvelle-Calédonie

Malgré l’instauration d’un couvre-feu nocturne et le blocage persistant de certains axes routiers, la ville de Nouméa est passée sous le contrôle total des forces de l’ordre le 31 mai. L’aéroport international reste fermé jusqu’à nouvel ordre.

Engagée depuis 1998 dans un processus d’émancipation de la tutelle française, la Nouvelle-Calédonie compte 270 000 habitants. Ce nouvel élan de contestation pourrait être un tournant dans cette lutte pour l’autonomie.

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