Mode de vie et Alzheimer : une étude révèle un ralentissement du déclin cognitif

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Tl;dr

  • Des habitudes de vie saines sont bénéfiques, même pour ceux prédisposés à l’Alzheimer.
  • Une étude de l’Inserm a prouvé les bénéfices de la prévention chez tous les individus.
  • Un mode de vie inactif, une mauvaise alimentation, et l’isolement social mènent à un vieillissement cognitif précoce.
  • Les gènes liés aux métabolismes de la nutrition pourraient également influencer le risque d’Alzheimer.

De l’importance des habitudes de vie pour prévenir l’Alzheimer

La récente étude menée par l’Inserm, parue le 22 mai dans la revue Alzheimer’s & Dementia, met en exergue l’influence des habitudes quotidiennes sur la maladie d’Alzheimer.

L’étude révèle que la prévention est essentielle et bénéfique pour tous les individus, y compris ceux qui présentent une prédisposition génétique à la maladie.

Une méthodologie pertinente

Comment estimer le risque génétique ? Les chercheurs ont utilisé deux critères : la présence d’un gène spécifique connu pour augmenter le risque d’Alzheimer, et le total d’un score de risque général englobant d’autres facteurs de susceptibilité génétique.

Les comportements à risque

L’indice global de mode de vie mis au point par l’équipe de l’Inserm regroupe 12 composantes, observées chez plus de 5000 participants âgés de plus de 65 ans.

Les comportements liés à un vieillissement cognitif précoce incluent une mauvaise alimentation, une vie sédentaire et isolée, le tabagisme, l’abus d’alcool, le cholestérol élevé, l’obésité et l’hypertension.

Contrecarrer la maladie

Prendre des mesures pour éviter ces situations permet de ralentir le vieillissement cognitif, même chez les personnes ayant une prédisposition génétique à la maladie. Par ailleurs, les scientifiques souhaitent explorer encore plus le lien entre les gènes liés aux métabolismes de la nutrition et Alzheimer.

Ce travail de recherche confirme donc l’importance d’un mode de vie équilibré dans la prévention de l’Alzheimer et apporte un nouvel espoir face à cette maladie responsable de 60 à 70% des cas de démence.

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