La sédentarité des Français est préoccupante, selon Santé publique France

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Tl;dr

  • Les Français font insuffisamment d’activité physique selon Santé publique France.
  • Les femmes, les seniors et les moins diplômés sont les plus touchés.
  • Cette sédentarité augmente le risque de plusieurs maladies.
  • Un fractionnement du temps sédentaire et l’activité physique sont préconisés.

Un enjeu de santé publique : la sédentarité en France

Selon Santé publique France, notre pays fait face à un constat alarmant : les Français ne pratiquent pas une activité physique suffisante.

Les groupes les plus touchés par cette réalité sont les femmes, les aînés et ceux ayant un niveau de diplôme inférieur au baccalauréat.

Les risques de la sédentarité

Le manque d’activité physique et la sédentarité sont des facteurs préoccupants pour la santé. Les conséquences potentielles incluent les maladies cardiovasculaires, métaboliques, et certains cancers. Le rapport précise qu’il faut un certain niveau d’activité physique, à la fois en durée et en intensité, pour contrebalancer les effets négatifs d’une sédentarité excessive.

Malheureusement, en 2021 en métropole, moins de 75% des hommes et un peu plus de la moitié des femmes âgées de 18 à 85 ans respectaient les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé en matière d’activité physique.

L’importance d’un mode de vie actif

“Il est donc impératif d’inverser la tendance”, proclame fermement l’étude. Ceci s’applique à tous, mais plus particulièrement aux femmes et aux seniors, deux groupes parmi les plus touchés.

Les chercheurs mentionnent également une dimension territoriale dans cette problématique, l’Ile-de-France et le nord-est de la métropole se démarquant par un taux d’activité physique nettement inférieur à la moyenne nationale.

Favoriser un quotidien moins sédentaire

“Créer des alternatives au travail sédentaire prolongé” serait l’une des solutions pour réduire cette sédentarité. Marcher un peu toutes les deux heures, se lever fréquemment lors de longues périodes d’immobilité ou bien encore favoriser la mise en place de pauses actives lors des séances de travail sont autant d’actions bénéfiques.

Les chercheurs appellent à une prise de conscience nationale et à des actions collectives pour faire face à ce défi de santé publique, lequel concerne l’ensemble des territoires et populations.

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