Législatives : Éric Ciotti souhaite une “alliance” avec le RN

ADN

Tl;dr

  • Éric Ciotti propose une alliance avec le Rassemblement national.
  • Il affirme avoir le soutien des militants LR.
  • La proposition provoque de nombreuses réactions et critiques.
  • Quelques rares voix défendent la démarche de Ciotti.

Un appel à l’alliance inattendu

Éric Ciotti, le président des Républicains (LR), a créé la surprise en proposant dans une déclaration sur TF1 une alliance avec le Rassemblement national. Une déclaration provocatrice qui a engendré de nombreuses réactions, y compris au sein de son propre camp.

Une démarche soutenue par certains, décriée par d’autres

D’après Ciotti, cette alliance “reste nous-mêmes” serait nécessaire afin de préserver la représentation de la droite à l’Assemblée nationale, actuellement composée de 61 députés, dont plusieurs ne soutiennent pas la ligne actuelle du parti.

Malgré un torrent de critiques, le dirigeant des LR a affirmé avoir le soutien des militants, de plusieurs parlementaires et candidats. Le président des Jeunes Républicains et l’élue eurodéputée Christelle d’Intorni ont également soutenu sa démarche.

Entre alliance stratégique et clivage politique

Ciotti justifie sa position en affirmant avoir fait preuve d’« audace » et avoir « pris (ses) responsabilités dans un moment très lourd, très grave pour le pays ». Ses motivations résident également dans la nécessité d’un changement de méthode face à ce qu’il qualifie de “menace” de l’alliance des Insoumis avec le PS et l’impuissance de Macron.

Les conséquences pour Les Républicains

À la suite de ses déclarations, les appels à la démission du patron des LR se sont multipliés. Or, ce dernier a écarté toute possibilité de démission et récuse l’expression « cordon sanitaire » avec l’extrême droite, inadaptée selon lui.

« Mon mandat tient des militants, et seuls les militants pourront me l’enlever. Je le dis très clairement et je ne céderai pas à ce genre de décision ou de propos (…), » a-t-il conclu. Le débat reste ouvert.

Lire la source


A lire aussi