Sur Mars, découverte d’une couche de givre matinal

ADN

Tl;dr

  • Des chercheurs ont observé du givre sur les volcans martiens.
  • Cette découverte est surprenante car Mars a une atmosphère moins dense que celle de la Terre.
  • La présence de ce givre vient appuyer l’hypothèse que Mars aurait été autrefois un monde plus humide.
  • Cette découverte pourrait aider à comprendre le cycle de l’eau sur Mars et appuyer une potentielle exploration humaine.

Une découverte surprenante sur les montagnes martiennes

La planète rouge continue de nous révéler ses surprises. Selon une enquête récente publiée dans la revue Nature Geosciences, des chercheurs ont fait une découverte inattendue : du givre couvrant les volcans martiens de l’aurore.

Un indice glacial sur une planète aride

Mars, au climat désertique, est connue pour son atmosphère beaucoup moins dense que celle de la Terre et sa quantité d’eau réduite, ce qui rendait la présence de givre très peu probable. Toutefois, une “couche de givre exceptionnellement fine, moins épaisse qu’un cheveu” a été observée sur une vaste étendue de ces montagnes gigantesques.

Comme le dit Adomas Valantinas, planétologue à l’Université de Berne et à l’Université Brown, c’est “la première fois que nous découvrons du gel d’eau sur les sommets des volcans” et également “la première fois que nous découvrons du gel d’eau dans les régions équatoriales de Mars”.

Une enquête scientifique de taille

La détection de ce givre particulier sur Mars n’a pas été une tâche aisée. Les chercheurs ont dû utiliser des images haute résolution de la sonde Exomars Trace Gas Orbiter (TGO) de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et mener une analyse minutieuse afin de distinguer le givre de divers composés volatils sur Mars.

Après une simulation numérique du microclimat des volcans martiens, il a été confirmé que oui, il y a du givre sur la planète rouge.

Un indice vers un passé martien plus humide?

Cette découverte contribue à renforcer l’hypothèse que Mars était autrefois un monde beaucoup plus humide, parsemé de lacs géants et de rivières sinueuses.

Comme le note Valantinas, “ce que nous voyons pourrait être une trace d’un climat martien passé”. Ces indices pourraient aider à comprendre le cycle de l’eau sur Mars, un élément clé pour soutenir une possible exploration humaine de la planète rouge.

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