“Causette”, le magazine féministe, en quête de repreneur suite à sa liquidation judiciaire

ADN

Tl;dr

  • Le média féministe Causette a été placé en liquidation judiciaire.
  • L’équipe cherche un repreneur pour une relance rapide.
  • Depuis sa liquidation, le site n’est plus mis à jour.
  • Causette avait récemment transitionné vers un modèle 100% en ligne.

L’Adieu de Causette ?

Dans l’univers médiatique français, une voix vit-elle ses derniers instants ? Le média féministe Causette, fondé en 2009, a été placé en liquidation judiciaire. L’équipe de rédaction est désespérée mais reste pleine d’espoir et cherche activement un repreneur pour sortir de cette mauvaise passe.

Un média en pause

Depuis la décision de liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, toute activité sur le site internet de Causette a cessé. “Le site n’est donc plus mis à jour et le travail des salariés a pris fin”, explique le communiqué du magazine.

C’est le groupe Hildegarde qui avait racheté Causette en 2018 lors de sa première liquidation judiciaire. Il a malheureusement été contraint de déposer le bilan de Causette Media le 22 mai, espérant obtenir un redressement judiciaire qui n’a pas été accordé.

L’espoir d’une renaissance

Face à cette situation, le magazine ne perd pas espoir. “Nous sommes persuadés que Causette est indispensable dans le paysage médiatique français de par son impertinence, son progressisme, son féminisme.” Ainsi, le média est en quête d’un repreneur pour renaître au plus vite.

Le soutien du public

Alors que le magazine cherche désespérément des soutiens, plusieurs personnalités féministes ont déjà exprimé leur solidarité. Dans cette douloureuse traversée, les encouragements d’actrices et de journalistes, à l’instar de Céline Sallette et Fiona Schmidt, redonnent espoir à l’équipe de Causette.

Le parcours du magazine est semé d’embûches. Passé au numérique fin septembre pour faire face aux frais croissants, Causette regrette toutefois “d’avoir manqué de temps et de moyens pour pérenniser les choses”. Pourra-t-il retrouver son essor ? Seul l’avenir nous le dira.

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