Le pape François participera à la deuxième journée du G7

Le pape François en mars 2023 ©Andrew Medichini / AP

L'accord conclu jeudi par les dirigeants du G7 en vue d'utiliser les bénéfices des avoirs russes gelés pour obtenir un prêt de 46 milliards d'euros destiné à soutenir l'Ukraine a déjà été qualifié d'"historique".

L'effort commun pour montrer au président russe Vladimir Poutine que les principales démocraties industrielles du monde soutiennent l'Ukraine est également à l'origine de l'accord à long terme signé jeudi pour renforcer les défenses de l'Ukraine contre l'invasion russe.

"C'est un signal fort que nous envoyons à Poutine, en lui montrant qu'il ne peut pas gagner", a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, lors d'une conférence de presse en marge du sommet.

Outre l'Ukraine, l'accent a été mis jeudi sur le Moyen-Orient, le G7 appelant le Hamas à accepter l'accord de cessez-le-feu poussé par le président américain Joe Biden et à exiger la libération de tous les otages.

Selon les médias italiens, les conclusions du sommet demanderont également à Israël de respecter le droit international et de "désamorcer son offensive totale sur Rafah".

Deuxième jour : Afrique, Chine et IA

Le premier jour du premier grand sommet international organisé par Giorgia Meloni, les discussions ont également porté sur l'Afrique.

S'exprimant à la fin de la première série de sessions, la présidente du Conseil italien a déclaré qu'elle était heureuse que les dirigeants du G7 aient soutenu le plan Mattei pour l'Afrique, qui vise à s'attaquer aux causes profondes des flux migratoires en provenance du continent.

Italian Prime Minister Giorgia Meloni, left, talks to Britain's Prime Minister Rishi Sunak after watching a skydiving demo during the G7 world leaders summit at Borgo Egnazia.Luca Bruno/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

Alors que le débat sur le rôle de l'Afrique se poursuivra vendredi, le pape François assistera au sommet du G7. C'est la première fois qu'un pape participe à ce sommet, dont les discussions devraient porter sur l'intelligence artificielle, les migrations et la Chine.

La réunion du G7 restera certainement dans les mémoires pour le nombre important de dirigeants invités à participer au sommet. Outre le pape François, les dirigeants de l'Ukraine et des pays du Sud se sont également joints à l'événement pour des discussions approfondies sur les questions les plus urgentes auxquelles ces régions du monde sont confrontées.

Cependant, jeudi, l'ouverture du sommet s'est accompagnée de critiques à l'encontre de la cheffe de l'exécutif italien, accusée d'avoir supprimé une référence garantissant des avortements sûrs et légaux dans la déclaration finale du sommet.

Le gouvernement italien s'est ensuite justifié en déclarant que le document était encore en cours de négociation. La France et le Canada ont fait pression pour que cette référence soit incluse, dans le prolongement d'un accord conclu lors d'un autre sommet du G7 au Japon, l'année dernière.

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