Tl;dr
- Godzilla Minus One, une nouvelle prise sur la franchise de 70 ans, est maintenant sur Netflix.
- Le film aborde la culpabilité du survivant et l’héroïsme quotidien, contrairement à l’original centré sur la guerre nucléaire.
- Il emprunte beaucoup à la version de 1984, Le Retour de Godzilla, avec un ton plus sombre et une menace presque invincible.
- L’influence de Le Retour de Godzilla sur Godzilla Minus One pourrait annoncer des films futurs similaires.
Godzilla, une menace persistante
La dernière réalisation de la franchise de kaiju de 70 ans, Godzilla Minus One, fait des vagues sur Netflix, apportant son histoire à la fois émouvante et terrifiante dans les foyers du monde entier. S’inspirant fortement de l’original de 1954, ce film raconte une histoire sombre et sérieuse sur le Japon d’après-guerre. Mais contrairement à l’original qui traitait de la guerre nucléaire, Godzilla Minus One offre une puissante performance sur la culpabilité du survivant et l’héroïsme des gens ordinaires.
Un Godzilla nourri par l’histoire
Malgré cette nouvelle orientation, le film n’oublie pas la question de la guerre nucléaire. Godzilla, tout comme son prédécesseur, absorbe les radiations et lance un souffle atomique qui provoque des explosions nucléaires. Sa présence reste une menace pour le Japon et le monde, évoquant une version du monstre apparue il y a 40 ans, également dans le rôle d’un antagoniste terrorisant les Japonais.
L’influence de Le Retour de Godzilla
Godzilla Minus One doit beaucoup à Le Retour de Godzilla de 1984. Ce dernier, suite directe du film original, met en scène le monstre titulaire qui refait surface au Japon 30 ans après son premier saccage. Face à cette menace, l’humanité, y compris les États-Unis et l’Union soviétique, doit mettre de côté ses différences pour combattre le kaiju. Ce film sombre illustre la nécessité pour l’humanité de s’unir face à une menace plus grande.
Un mélange réussi des versions de Godzilla
Godzilla Minus One parvient à mélanger plusieurs influences pour créer une version terrifiante du monstre. Bien que le film doive beaucoup à l’original de 1954, il rend également hommage à de nombreux autres films de la franchise, tels que Godzilla vs. King Ghidorah. C’est également le premier film de Toho à présenter Godzilla entièrement en CGI, s’inspirant des productions hollywoodiennes de la Monsterverse.
On en pense quoi ?
En tant que critique, Godzilla Minus One réussit à capturer l’essence de la franchise tout en apportant une nouvelle perspective. Son hommage à Le Retour de Godzilla et sa présentation d’un Godzilla presque invincible raviveront sûrement la nostalgie chez les fans de longue date. Avec son approche moderne et ses thèmes plus sombres, le film promet d’attirer une nouvelle génération de fans de Godzilla.