En Californie, l’incendie le plus violent de l’année fait craindre un été tendu

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Tl;dr

  • La Californie est touchée par son plus grand incendie de l’année.
  • L’incendie a brûlé 5900 hectares et provoqué 1200 évacuations.
  • Crains d’une saison de feu intense en raison des végétations épaisses générées par de fortes précipitations.
  • Des signes alarmants du réchauffement climatique se manifestent à travers les États-Unis.

Le grand incendie californien: un avant-goût des feux de l’été à venir?

La Californie fait face à une véritable épreuve depuis que l’incendie le plus dévastateur de l’année y a éclaté samedi dernier. Le «Post Fire» a ravagé plus de 5900 hectares en deux jours, forçant ainsi l’évacuation de 1200 personnes dans la région rurale de Gorman, à une heure de route au nord-ouest de Los Angeles.

Le danger latent dans la végétation luxuriante

Malgré les efforts de 1150 pompiers, l’incendie était contenu à seulement 8% lundi matin. Ce feu a été alimenté par une végétation abondante, résultat de “deux hivers pluvieux consécutifs”, comme l’a indiqué Daniel Swain, climatologue à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA).

En se desséchant à l’approche de l’été, cette végétation luxuriante se transforme en un véritable combustible prêt à s’enflammer.

Une saison des incendies redoutée

Pour l’heure, les habitations ont principalement été épargnées. Toutefois, la sévérité de cet incendie donne à craindre une saison des feux particulièrement intense en Californie, surtout avec l’annonce d’une quinzaine d’autres feux de moindre envergure au sein de l’Etat.

Selon Swain, une saison des incendies très active est attendue, notamment dans les régions de basse altitude.

Un marqueur indéniable du réchauffement planétaire

En outre, les records de température atteints en début juin dans cette partie du pays s’ajoutent à la série de signaux alarmants du réchauffement climatique. Les scientifiques le confirment : ces vagues de chaleur répétitives sont un marqueur sans équivoque de l’élévation de la température mondiale. Le mercure a même atteint des niveaux inédits pour une fin de printemps, à 44°C à Las Vegas (Nevada) et 50°C dans la Vallée de la mort (Californie).

Hormis la Californie, le reste du territoire américain n’est pas épargné non plus. En effet, le centre et l’est du pays se préparent à une vague de chaleur dépassant le normale pour un mois de juin. Ceci pourrait marquer le début d’un été suffocant.

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