La Chine pourrait être sanctionnée pour avoir aidé l’invasion russe en Ukraine (OTAN)

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN (archive). ©Mark Schiefelbein/Copyright 2024 AP. All rights reserved

Alors que le contournement des sanctions occidentales contre la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine est régulièrement mis en avant, le secrétaire général de l'OTAN a adressé un message sous forme d'avertissement au régime de Pékin.

Dans une interview à la BBC, Jens Stoltenberg a déclaré que la Chine essayait de gagner sur les deux tableaux en soutenant à la fois l’économie de guerre russe tout en essayant parallèlement de maintenir des relations économiques normales avec ses alliés européens et de l’OTAN.

Or, pour Stoltenberg, la Chine est "le principal soutien de l’effort de guerre de la Russie" avec qui elle partageait des technologies telles que la microélectronique, des domaines essentiels pour construire des missiles et des armes

Face à ce double jeu, le secrétaire général de l'Alliance atlantique a indiqué que des discussions étaient en cours concernant d’éventuelles sanctions économiques contre la Chine si le régime ne changeait pas d'attitude.

Une menace à peine voilée qui a rapidement faire réagir Pékin. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a répondu ceci aux avertissements de Jens Stoltenberg : "En tant que produit de la guerre froide et en tant que plus grand groupe militaire du monde, la communauté internationale a un jugement sur le rôle que l'OTAN a joué dans la crise ukrainienne. Ce que l’OTAN devrait faire, c’est réfléchir sur elle-même plutôt que de diffamer et d’attaquer arbitrairement la Chine".

Jens Stoltenberg a également commenté la visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord affirmant qu'elle montrait la dépendance de la Russie à l'égard de ce qu'il a décrit comme "d'autres puissances autoritaires".

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