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Tl;dr
- L’Arcom a rappelé à Europe 1 ses obligations de pluralisme et d’honnêteté.
- L’émission de Cyril Hanouna est critiquée pour le manque de pluralisme.
- Le Conseil d’État a sommé l’Arcom de renforcer le contrôle du pluralisme.
- Un dispositif renforcé devrait être dévoilé à la fin de l’été.
Le rappel d’obligations de l’Arcom à Europe 1
Mercredi dernier, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel français, a signalé à Europe 1 l’importance de ses obligations sur le “pluralisme” et “l’honnêteté”.
Cet avertissement concerne spécifiquement la couverture de l’élection législative par la station de radio, appartenant à Vincent Bolloré, un milliardaire conservateur.
L’Émission controversée “On marche sur la tête”
Depuis lundi, l’émission de Cyril Hanouna, “On marche sur la tête”, est sous le feu des critiques. Certains observateurs considèrent qu’elle favorise l’extrême droite et manque de diversité d’opinions.
Dans sa première émission, entre autres, le présentateur a invité le maire de Béziers Robert Ménard, l’ancien Premier ministre Manuel Valls, et l’eurodéputé RN Matthieu Vallet.
Le Conseil d’État intervient
Par ailleurs, en février dernier, le Conseil d’Etat s’est penché sur la question. Il a exigé que Europe 1 informe dans “les plus brefs délais” les mesures qu’elle va mettre en œuvre pour respecter ses obligations.
Le contrôle renforcé du pluralisme
Le Conseil d’Etat a également sommé l’Arcom de “muscler son contrôle du pluralisme des chaînes” après avoir été saisi par Reporters sans frontières concernant CNews, également contrôlée par Vincent Bolloré.
L’ONG considère CNews comme un “média d’opinion”. L’Arcom devrait révéler un dispositif renforcé à la fin de l’été, pour garantir le respect des règles d’équité en matière de couverture électorale.