Après un infarctus du myocarde, l’injection de cellules souches ?

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Tl;dr

  • Près de 100.000 infarctus du myocarde recensés annuellement en France.
  • Une thérapie réparatrice des cellules cardiaques est à l’étude.
  • Premiers résultats encourageants de l’essai clinique ExCellent présentés.
  • Le traitement utilisant des cellules souches CD34 pourrait prévenir l’insuffisance cardiaque.

Le fléau des infarctus du myocarde en France

Chaque année en France, près de 100.000 personnes sont victimes d’un infarctus du myocarde.

Ces incidents cardiovasculaires peuvent avoir de graves conséquences en fonction de l’étendue de la zone asphyxiée et de la rapidité de la prise en charge. Une de ces séquelles potentiellement fatales est l’insuffisance cardiaque, où le coeur perd sa capacité à pomper suffisamment de sang pour fournir de l’oxygène aux organes.

Régénérer le coeur : un espoir en vue

Cependant, il se pourrait que le paysage thérapeutique contre ce flagelle soit au seuil d’une transformation substantielle.

Pendant plus de 15 ans, le professeur Jérôme Roncalli, cardiologue au CHU de Toulouse, et son équipe ont travaillé à développer une thérapie innovante. Leur objectif ?“Réparer les zones du cœur abîmées par un infarctus du myocarde”, en utilisant des cellules souches.

Essai clinique ExCellent : un premier bilan solide

Les premiers résultats de l’essai clinique ExCellent, présentés au Congrès européen de l’insuffisance cardiaque à Lisbonne, sont prometteurs. Sur 49 patients recrutés, 33 ont reçu, en plus du traitement standard, une injection de cellules souches CD34 dans la zone cardiaque endommagée.

Après six mois de suivi, un taux d’hospitalisation significativement plus faible pour insuffisance cardiaque a été observé chez ces patients, par rapport au groupe de contrôle.

Thérapie révolutionnaire pour un fléau endémique

Cette thérapie basée sur les cellules souches ouvre un nouvel horizon pour le traitement des infarctus du myocarde.

Si la science continue de confirmer ces premiers résultats positifs, elle pourrait prochainement offrir une solution plus efficace à l’un des principaux problèmes de santé publique en France.

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