Apple cède à la Chine et supprime l’application de Radio France pour “contenu illégal”

ADN

Tl;dr

  • Apple retire les applis Radio France et France Inter de son store en Chine.
  • Ce retrait obéit à une demande des autorités chinoises.
  • Certain contenu jugé illégal en Chine serait à l’origine de cette demande.
  • Apple se conforme, malgré son désaccord, aux législations des pays où il opère.

Apple se soumet à la censure chinoise

La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde numérique : Apple a entrepris de retirer de son magasin d’applications en Chine les programmes de France Inter et Radio France. Cette décision, dictée par les autorités chinoises, intervient après une série de sanctions à l’encontre des médias étrangers.

Une mesure controversée

Radio France a expressément déploré cette décision, critiquant le fait que “nos auditeurs installés en Chine se retrouvent sanctionnés en perdant un accès simple à nos directs et podcasts, en particulier à nos contenus d’information vérifiée”.

De plus, “le géant américain du numérique est en train de retirer” Radio France et France Inter, a-t’elle poursuivi. Les autorités chinoises accusent l’application de Radio France de véhiculer du contenu “qui est illégal en Chine”.

L’influence des médias étrangers en question

Pour Laurent Frisch, directeur du numérique et de la stratégie d’innovation de Radio France, “l’app influencerait l’opinion publique chinoise”. Il souligne que le podcast de France Inter intitulé “Xi Jinping, le prince rouge” pourrait être à l’origine de cette censure.

Une position délicate pour Apple

Apple, malgré son objection à la décision, a dû se conformer à la législation locale. “Nous sommes obligés de respecter les lois en vigueur dans les pays où nous opérons, même si nous ne sommes pas d’accord”, a commenté la société américaine.

Cette situation illustre la précarité des entreprises de technologie qui cherchent à maintenir leur présence sur le marché chinois, tout en respectant les lois locales strictes en matière de cybersécurité et de censure.

Lire la source


A lire aussi